Certains sont obligés de ressortir de vieux stocks de masques.
"On a dû nous-mêmes inventer nous-mêmes nos propres consignes !" Christophe Lamarre, médecin à Roubaix (Nord), a dû ressortir mardi un stock de masques datant de 2001. Un stock d'autant plus utile qu'aucun nouvel équipement ne leur avait été livré depuis le début de l'épidémie de coronavirus.
"Pas mélanger" les patients entre eux
"Nous, on est en première ligne parce qu'on s'occupe des gens qui vont contracter la maladie en premier, qui vont venir nous voir. Quand les gens toussent et qu'ils ont de la fièvre, ils débarquent."
Faute de consignes nationales, il a dû se débrouiller avec les quatre médecins partageant le cabinet avec lui. "On est arrivés à un consensus qui est de faire venir les patients 'à risque' à partir de 16H, et les chroniques, à partir de 16H, dehors. Pour pas les mélanger."
L'Agence régionale de santé a promis la livraison de kits, gels et masques à destination des professionnels.