Des militants EELV et France Insoumise accusent les CRS de les avoir volontairement tenus à l'écart du parcours de visite d'Emmanuel Macron, à Tourcoing. Certains auraient été retenus trois heures dans la bouche de métro.
N'a-t-on laissé passer que les amateurs de selfies présidentiels ? Pour un certain nombre de militants opposés à la politique d'Emmanuel Macron, exprimer une forme de contestation s'est révélée impossible, ce mardi, lors du déplacement présidentiel à Tourcoing.
"Drôle de conception de la démocratie ! La visite du Président de la République ne souffre pas la contestation. Nos drapeaux, pancartes et casseroles n'ont pas passé le barrage des centaines de CRS postés autour du Centre Social de La Bourgogne et dans la station de métro 'Bourgogne'", indique les militants dans un communiqué commune. Eux font partie d'EELV, de la France Insoumise...
Un "empêchement" qui s'est même transformé pour certains en retenue à l'intérieur même de la station de métro, pendant près de 3 heures.
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A Lille aussi
Cette mise à distance de la part des forces de l'ordre s'est déjà produit lundi soir, devant la Préfecture de Lille. Alors qu'Emmanuel Macron arrivait pour une réunion avec des élus locaux, le groupe de militant Insoumis a été repoussé par les CRS jusqu'aux abords du Palais des Beaux-Arts.
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