Un ancien animateur périscolaire de Lambersart condamné à nouveau pour agressions sexuelles sur mineurs

Le tribunal correctionnel de Lille a condamné le prévenu, jeudi 7 octobre, à 5 ans de prison pour agressions sexuelles et corruption de mineurs.

Il y a un an, presque jour pour jour, le prévenu, Alexandre Mazereeuw, alors âgé de 25 ans, avait été reconnu coupable d'agressions sexuelles sur 11 mineurs âgés de 12 à 17 ans au moment des faits, datés entre les années 2008 et 2020.  

Il avait alors été condamné à 4 ans de prison ferme pour ces agressions. C'est après le jugement de ce premier procès que d'autres victimes s'étaient fait connaître. Huit nouvelles victimes. 

Jeudi 7 octobre, le deuxième procès de l'ancien animateur s'est tenu au tribunal correctionnel de Lille où le prévenu a reconnu les faits. 

Excuses

Il a de nouveau été condamné. Cette fois à 5 ans de prison. Le tribunal a toutefois décidé d'une confusion de peine, indique le parquet de Lille, signifiant que la peine de 5 ans prend le dessus sur celle de 4 ans. Il lui reste donc 4 années de détention, note France Bleu Nord.

L'ancien animateur périscolaire aurait expliqué à l'audience avoir pris conscience, lors de son incarcération, du mal qu'il a causé et aurait présenté ses excuses à toutes les victimes. Son avocat, Me Patrick Férot, cité par France Bleu, a commenté la peine en parlant de "réponse équilibrée" même pour un dossier aussi "lourd" et "difficile".

"La difficulté dans cette affaire, explique Me Patrick Férot, c’est qu’elle était en citation directe du parquet, sans ouverture d’information judiciaire. Le parquet a voulu donner une réponse rapide pour éviter d’autres faits. Mais la conséquence, c’est que d’autres victimes n’avaient pas été identifiées. D’où ce deuxième procès, après dépôts de nouvelles plaintes suite à la médiatisation du premier procès. Pour ma part, j’ai plaidé qu’on ne pouvait condamner à nouveau dans ce deuxième procès mon client à 10 ans de prison en tout [le parquet avait requis, cette fois, 6 ans sans confusion des peines], juste sur les PV d’audition des victimes et du prévenu". Et l’avocat de préciser : "il n’y avait rien dans ce deuxième dossier, aucune expertise médico-psychologique, rien."

En plus de sa peine, le prévenu sera soumis à un suivi socio-judiciaire, se voit interdire de résidence sur Lambersart et n'a plus le droit d'exercer une profession en contact avec les enfants.

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