Une audience d'étape a lieu aujourd'hui au tribunal de commerce de Lille. Elle confirme qu'un repreneur s'est manifesté, Europlasma, pour le site de Leffrinckoucke. Une reprise conditionnée à celle de l'autre site Valdunes, à Trith-Saint-Léger. Explications.
Le dernier fabriquant français de roues et d'essieux ferroviaires, se situe sur deux sites nordistes, un à Leffrinckoucke, dans le Dunkerquois et un à Trith-Saint-Léger, dans le Valenciennois.
300 salariés composent les deux sites, 217 près de Valenciennes et 83 près de Dunkerque. Pour rappel, l'appel d'offres de reprise de Valdunes est prolongé jusqu'au 24 janvier 2024 et pourra encore être prolongé.
Un point d'étape avait lieu ce mercredi 17 janvier au tribunal de commerce de Lille où beaucoup de monde s'était donné rendez-vous ce matin.
A priori, la grève des salariés reprend pour le moment, mais cela peut changer dès demain jeudi 18 janvier 2024, avec une Assemblée Générale à 10h00 à Trith.
On ne peut pas avoir un gouvernement qui parle de réarmer la France et qui se mouille aussi peu pour un dossier comme celui-ci
Adrien Quatennens sur Valdunes
Adrien Quatennens, député LFI de la première circonscription du Nord a expliqué être venu au tribunal de commerce de Lille pour soutenir les Valdunes : "C'est un fleuron industriel français et c'est important d'être là pour les défis de l'avenir, notamment écologiques. On ne cesse de nous en parler, et on pourrait se passer de Valdunes qui est un acteur principal du ferroviaire ? Outre le fait qu'il y a 300 salariés à sauver et deux sites industriels à sauver, il y a aussi une vue à long terme. On ne peut pas avoir un gouvernement qui parle de réarmer la France et qui se mouille aussi peu pour un dossier comme celui-ci".
Plusieurs salariés de Valdunes, des salariés de Verbaudet, François Ruffin, Adrien Quatennens, députés LFI de la Somme et du Nord, et Fabien Roussel, député et secrétaire national du parti communiste français, et deux conseillères régionales, socialiste et écologiste, étaient également présentes.