Coupe de France de football 2024. "C'est le match de l'année !", le coach de Valenciennes avant le choc à venir contre l'OL

Le 20 mars 2024, un peu moins de deux semaines avant le coup d'envoi, d'OL - VAFC en demi-finale de Coupe de France, nous avons rencontré Ahmed Kantari, entraîneur du VAFC, pour qui cette demi-finale est historique et qui communique en amont de l'événement pour préserver son groupe des sollicitations médiatiques. Voici pourquoi...

Comment abordez-vous cette rencontre ? 

Avec beaucoup d'enthousiasme. Beaucoup d'énergie positive qui nous est renvoyée par l'entourage. En tant qu'entraîneur on veut s'appuyer sur ça pour donner de la confiance aux joueurs. C'est sûr, c'est le match de l'année ! Sur les matchs qui nous restent, c'est le match le plus excitant à jouer. Derrière, c'est une autoroute pour aller en finale. On va essayer de le préparer mentalement, physiquement tactiquement, du mieux possible. Mais comme je vous le dis, on est porté par des ondes positives. C'est important avec la saison qu'on vit. Mais si on est en demie, c'est qu'on a fait les choses nécessaires à cela dans les tours précédents. C'est un peu un paradoxe car on passe du chaud au froid, mais on se met dans cette bulle positive.

Vous vous appuyez sur cet engouement ?

Ça commence à pétiller un peu. Le staff essaie de freiner des deux pieds car, d'ici là, il y a de l'eau qui va couler sous les ponts. Il peut y avoir des blessures des suspensions. Il y a une belle affiche aussi contre Saint-Etienne [ce samedi 30 mars, NDLR], au stade du Hainaut. Nous en tant que staff on essaie de rester focalisés sur le contenu, sur la partie foot.

Pour les supporters, les joueurs, le club, la ville. Ça a une importance primordiale en fait cette demi-finale. Cette saison de Coupe de France, elle nous a permis de respirer face aux difficultés rencontrer en championnat

Ahmed Kantari, entraîneur du VAFC

Freiner des deux pieds, ça passe par un contrôle de la communication ?

Clairement oui. C'est une volonté de ma part (1). Pourquoi ? Car on a un effectif très jeune avec peu d'expérience du haut niveau. Avec encore moins d'expérience de ce type d'événement ; on a choisi donc d'ouvrir notre communication avant (2) pour que vous effectuiez votre travail mais aussi pour protéger nos jeunes joueurs. Un exemple, contre Guingamp, on avait un joueur à plus de 100 matchs en Ligue 2. Guingamp, sept ! On a de jeunes joueurs de 17 - 19 ans. Donc, il ne faut pas que cela soit une pression négative pour eux et qu'ils passent à côté de l'événement.

De quoi cela les protège ?

De la sollicitation médiatique, qui prend du temps, de l'énergie. Et on sait qu'on va être très serrés entre les deux matchs, entre Saint-Etienne et Lyon. On va devoir voyager... Et ce que les joueurs peuvent dire peut faire effet boule de neige. Cela peut être compliqué à gérer. Donc, on a voulu faire notre communication en amont.

A-t-elle une saveur particulière, une importance historique cette demie ?

C'est historique ! Cela fait 54 ans que le club n'avait pas atteint les demi-finales de la Coupe de France. Au regard de la saison compliquée que l'on fait en championnat, c'est une respiration pour tout le monde. Pour les supporters, les joueurs, le club, la ville. Ça a une importance primordiale en fait cette demi-finale. Cette saison de Coupe de France, elle nous a permis de respirer face aux difficultés rencontrées en championnat. 

Dans quel état d'esprit allez-vous à Lyon ?

On va à la bataille. On va essayer d'appuyer sur nos forces à nous. Évidemment, il y a peu de failles à l'OL qui est une équipe qui a une bonne dynamique actuellement. Ils ont des joueurs de classe mondiale. On ne boxe pas dans la même catégorie. On va se focaliser sur nous et on va essayer de mettre en place nos forces.

Contre Guingamp, on avait un joueur à plus de 100 matchs en Ligue 2. Guingamp, sept !

Ahmed Kantari, entraîneur VAFC

Un angle d'attaque ?

Notre solidarité... On l'a prouvé en championnat : on a joué le premier et le deuxième du championnat, on a su se mobiliser pour être solides et compacts. On a des armes offensives avec des joueurs capables de tenir le ballon ou capables de prendre de la profondeur. On va s'appuyer sur nos forces pour mettre nos joueurs dans un état d'esprit positif et compétitif et supporter la pression.

Avec Léo Marron et Matthieu Rappez / FranceTélévisions.

(1) Si le VAFC a ouvert ses portes et a communiqué à deux semaines de l'événement, le club et l'entraîneur ont prévenu qu'il y aurait une communication restreinte ensuite.

(2) Lors d'un Media Day, mercredi 20 mars 2024. 

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