Des militants de la CGT étaient convoqués au commissariat de Denain, ce mardi matin, suite à la plainte déposée par Sébastien Chenu (FN). L'élu aurait été sorti de force de la manifestation organisée pour la métallurgie à Valenciennes, la semaine dernière.
Des syndicalistes de la CGT ont été convoqués ce mardi matin au commissariat de Denain. Motif ? En savoir plus sur ce qui s'est déroulé à la manifestation organisée par la CGT Metallurgie, la semaine dernière à Valenciennes.4 militants de la @lacgtcommunique convoqués ce matin au commissariat de #Denain @F3nord pic.twitter.com/l1IiRJuGBM
— Ali Benbournane (@alibenbournane) 20 mars 2018
Ce jour-là, le député FN Sébastien Chenu se rend à la manifestation. Il aurait été sorti de force par les manifestants qui ne souhaitaient pas sa présence. L'élu aurait alors trouvé refuge dans une agence de voyage de la place d'Armes, protégé par une dizaine de policiers.
Physiquement et violemment agressé par milices cgt,à valenciennes,je depose plainte. J'attends condamnation du leader cgt M.Martinez @afpfr
— Sébastien Chenu (@sebchenu) 15 mars 2018
Manifestation de soutien
Plus tard, l'élu avait annoncé son intention de porter plainte.
Ce matin, une manifestation était organisée devant le commissariat de Denain pour contester la convocation des syndicalistes. "Je ne m'inquiète pas parce qu'on a rien fait", explique Yohann Delbauve, militant CGT Vallourec Aulnoye. "Ce n'est pas nous qui avons troublé l'ordre public. On n'a pas invité ce monsieur, on lui a demandé gentiment de s'en aller, le reste on n'a pas compris... [...] On n'a pas violenté ce monsieur."
rassemblement en musique à #Denain de la #CGT en soutien à un militant convoqué par la police après la manif mouvementée de jeudi dernier @F3nord pic.twitter.com/pUKKftu90h
— Ali Benbournane (@alibenbournane) 20 mars 2018
Une confrontation entre les manifestants et l'élu aura lieu lundi prochain au commissariat de Denain.
En attendant, le vice-président du FN Louis Alliot a annoncé qu'il "combattra" la réforme de la SNCF mais qu'il n'ira pas manifester jeudi "pour ne pas risquer la violence syndicale" (...) "parce que j'ai vu que, quand notre collègue (Sébastien) Chenu est allé manifester l'autre jour, il a été agressé violemment par les nervis de la CGT"