La justice a rendu sa décision concernant la reprise d'Ascométal. C'est le Suisse Schmolz + Bickenbach qui a retenu. Or, le projet qu'il a présenté n'incluait pas l'aciérie de Saint-Saulve.
Le suisse Schmolz + Bickenbach a été désigné repreneur d'Ascométal le fabricant français d'acier spéciaux en redressement judiciaire, lundi par le tribunal de grande instance de Strasbourg, a-t-on appris auprès de la direction des deux groupes.
Le groupe suisse de sidérurgie-métallurgie était en compétition avec le sidérurgiste anglo-indien Liberty House (groupe GFG Alliance). C'était le projet soutenu par les trois président de région concernés par l'entreprise, dont Xavier Bertrand. Ce projet prévoyait en effet une reprise de tous les sites et de l'ensemble des employés.
La fin d'Ascoval
Schmolz + Bickenbach prévoit de reprendre un peu plus de 1200 salariés sur 1400. Mais dans son projet, il ne fait pas mention de l'aciérie de Saint-Saulve. Il s'agit donc sans doute de la fin d'Ascoval.
Trois candidats étaient en lice : Schmolz + Bickenbach, le britannique Liberty House, pôle industriel du groupe GFG Alliance House, et l'espagnol Sidénor.
Le groupe Ascométal a été placé en redressement judiciaire le 22 novembre, trois ans après un premier dépôt de bilan qui avait été suivi de sa reprise par des investisseurs français et européens autour de Frank Supplisson, qui fut le directeur de cabinet du ministre de l'Industrie Eric Besson de 2010 à 2012.