Environ 300 personnes, dont des élus du Valenciennois, des syndicalistes et des employés, se sont réunies à Saint-Saulve (Nord) lundi, à dix jours d'une décision cruciale du tribunal de Strasbourg sur l'avenir de l'aciérie Ascoval, placée en redressement judiciaire.

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"Parce que l'acier coule dans nos coeurs comme le charbon coulait dans nos veines : aux armes citoyens, Ascoval ne fermera pas sans combat", pouvait-on lire sur une banderole déployée lors de cette réunion qui a rassemblée environ 300 personnes.
 


Deux candidats se sont manifestés pour la reprise d'Ascoval : le groupe iranien Boost, qui a déposé une lettre d'intention, et le groupe franco-belge Altifort, spécialisé dans les matériaux spéciaux, qui a présenté "une offre ferme". Le tribunal de grande instance de Strasbourg doit rendre sa décision le 24 octobre.

"Il faut que Vallourec donne clairement sa position" sur le repreneur potentiel Altifort, a expliqué Nacim Bardi, délégué syndical CGT
 


Plus de 400 emplois en jeu


Selon un communiqué de l'intersyndicale, une reprise par Altifort doit permettre "d'apporter un second souffle à toute l'industrie métallurgique de notre région" alors que "la fermeture du site de Saint-Saulve (...) fera disparaître 480 emplois directs sur le site".

Créée en 1975 par le groupe Vallourec, l'aciérie de Saint-Saulve, spécialisée dans les aciers spéciaux, est devenue Ascoval en 2017, avec l'arrivée d'une nouvelle équipe de direction. "Au total, près de 150 millions d'euros ont été investis par Vallourec dans cette usine au cours des dix dernières années", selon Ascoval.

Altifort prévoit un financement de 140 millions d'euros, notamment pour construire un train à fil. Une "contrepartie est demandée à Vallourec", précise Ascoval, comportant notamment le maintien des commandes et des conditions de prix actuelles. Les effectifs passeraient de 281 à 414 salariés.
 
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