Saint-Saulve : selon le repreneur écarté, "il y a un avenir pour Ascoval et Altifort n'a trompé personne"

Le directeur général d'Altifort, Bart Gruyaert, s'est félicité mercredi du nouveau délai d'un mois accordé à Ascoval, se disant persuadé qu'il "y a un avenir" pour l'aciérie de Saint-Saulve (Nord) et répliquant à Bruno Le Maire que son groupe "n'a trompé personne".

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"Le tribunal de Strasbourg a décidé d'annuler la reprise par Altifort rétroactivement donc cela signifie, pour les salariés d'Ascoval, que leurs salaires et leurs indemnités (...) sont maintenant sécurisés. Je rappelle que la décision que nous avions prise la semaine dernière (en demandant la résolution du plan de cession d'Ascoval), c'était aussi pour protéger les salariés", a déclaré M. Gruyaert.

"Ascoval a des commandes et des perspectives et cela veut dire que, pour nous, le site de Saint-Saulve est viable. On a fait la démonstration que ce site était viable. Il y a un avenir pour cette aciérie même si ce n'est plus Altifort qui est le repreneur du site", a insisté le patron du groupe franco-belge.
 


"Prêts à aider"


Bart Gruyaert a précisé que "les études et le plan de reprise" de son groupe étaient "à la disposition" des candidats repreneurs. "Nous sommes prêts à les aider à une solution pour le site", a-t-il ajouté. 

"Le message que je voudrais aussi faire passer, c'est qu'Altifort n'a trompé personne. Il y a des charges comme celle-là contre nous mais je le dis fortement : Altifort n'a trompé personne !", a lancé M. Gruyaert. La semaine dernière, le ministère de l'Economie avait accusé Altifort, qui n'a pas réussi à disposer des financements nécessaires à la reprise d'Ascoval, d'avoir "trompé tout le monde".

Pourquoi Bercy a-t-il lancé ces accusations ? "Il faut demander à M. Le Maire pourquoi il a fait ces charges-là contre un groupe qui a déjà sauvé 1.500 emplois en France", a éludé M. Gruyaert.

 
Un mois jour pour jour pour rechercher un nouveau repreneur : le tribunal de grande instance de Strasbourg a accordé mercredi un nouveau délai, jusqu'au 27 mars, à l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) et ses 281 salariés, après la défaillance d'Altifort, incapable de réunir les fonds nécessaires.


 
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