L'ancien ministre Eric Besson pourrait devenir le patron du VAFC dans les heures à venir.
Eric Besson pourrait devenir dans les prochaines heures le nouveau président du VAFC, selon des informations de La Voix du Nord et de L'Équipe. L'actuel président du club valenciennois, Eddy Zdziech, aurait accepté vendredi l'offre de rachat de la société suisse III Sport Invest, dirigée par l'ancien ministre de l'immigration du gouvernement Fillon (2009-2010).Selon les quotidiens, cette équipe d'investisseurs, constituée de deux Français et deux Hélvéto-Monégasques, proposerait un rachat de parts des actionnaires à hauteur de 6,2 millions d'euros, plus 4 millions en cas de remontée du VAFC en Ligue 1 dans les quatre ans.
Ce mardi soir, la soirée de fin d'année pour les partenaires du club devrait se dérouler en l'absence d'Eddy Zdziech, toujours président officiellement.
Projet attractif
Dans un communiqué, III Sport Invest a confirmé "être en phase active d'acquisition du Valenciennes Football Club", estimant, parmi d'autres projets de reprise étudiés, qu'il est "le plus attractif".
Les investisseurs affichent par ailleurs l'ambition "d'assurer la pérennité et le développement de ce club à l'histoire centenaire et au public fidèle et nombreux. Nous allons tout mettre en oeuvre pour permettre au VAFC de franchir un palier et s'installer le plus rapidement possible parmi l'élite du football français".
Échec de la tentative de rachat de Troyes
Au printemps dernier, III Sport Invest avait tenté de racheter l'ESTAC, le club de football de Troyes (Ligue 2) avec une offre à 12 millions puis à 9 millions d'euros, mais la vente avait capoté.
Daniel Masoni, président de l'ESTAC, avait dénoncé le manque de fiabilité des investisseurs : "La société III Sport Invest a été incapable de démontrer sa fiabilité financière afin de poursuivre des négociations sérieuses. Cet investisseur a été prié à plusieurs reprises de justifier de ses liquidités, et ce de diverses façons. En vain (...) III Sport Invest a bien été relancée plusieurs fois pour faire un dépôt de fonds en gage de son sérieux afin de maintenir les pourparlers, et elle a fait défaut à chaque fois", avait-il déclaré pour expliquer la fin des discussions avec la société suisse.