Vallourec : la CGT juge "inacceptables" les suppressions de postes annoncées

La CGT Métallurgie a jugé lundi "inacceptables" les suppressions de postes annoncées la semaine dernière par le fabricant de tubes sans soudure Vallourec, notamment à Saint-Saulve où 164 emplois doivent disparaître.

La direction a annoncé "en comité de groupe du 28 février" la fermeture de la ligne de finition de tubes pour chaudières à Saint-Saulve, ainsi que des projets de cession de l'unité tubes coudés de son site de Maubeuge (80 emplois concernés) et de vente du site de La Charité-sur-Loire (Nièvre, 17 emplois), détaille la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT (FTM-CGT) dans un communiqué.

Le syndicat appelle les salariés à manifester le 15 mars à Valenciennes, dans le cadre d'une "journée d'action nationale" de la filière sidérurgie/métallurgie. La FTM-CGT et des représentants des syndicats de Vallourec seront reçus jeudi au ministère de l'Économie, à Paris, afin notamment de "réclamer l'intervention de l'État actionnaire pour bloquer ces nouvelles annonces du groupe et repenser totalement la stratégie" de l'entreprise, selon le communiqué.

La stratégie du groupe "met en péril, par effet domino, l'ensemble des activités Vallourec du bassin Nord de la France, soit 1700 emplois directs au total, mais aussi l'ensemble de l'activité sur le territoire français (près 4000 emplois directs en jeu)", accuse la CGT.
 

Vallourec et Ascoval


Samedi, le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, avait exprimé sa "totale incompréhension" devant la fermeture programmée de la ligne de finition de tubes pour chaudières de Saint-Saulve. Le groupe a fait cette annonce alors que des discussions sont en cours pour le sauvetage de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dont Vallourec détient 40%.

En redressement judiciaire, Ascoval, qui compte 300 salariés, verra son dossier réexaminé le 14 mars par le tribunal de grande instance de Strasbourg (Bas-Rhin). Début février, le gouvernement avait annoncé la mise en place d'un fonds de 12 millions d'euros par l'État, les Hauts-de-France et les entreprises clientes de l'aciérie pour financer un plan social si aucun repreneur n'était trouvé d'ici un an.

 
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