Un patient atteint de la variole du singe est décédé en Belgique, selon un bilan officiel diffusé le 30 août. Les autorités de santé précise que l'homme était d'ores et déjà atteint d'une affection de santé, et notamment un trouble immunitaire.
L'institut de santé publique belge Sciensano a annoncé dans son bilan épidémiologique du 30 août le premier décès d'un patient atteint de la variole du singe. L'autorité de santé précise qu'il s'agissait d'un patient "présentant des problèmes de santé sous-jacents", en l'occurrence un trouble des défenses immunitaires.
Ordinairement, le virus de la variole du singe provoque principalement des fièvres et éruptions cutanées qui peuvent laisser des séquelles esthétiques, mais guérit spontanément au bout de quelques semaines. Pourtant, comme l'expliquait Santé Publique France, "la maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Elle peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteintes respiratoires, digestives, ophtalmologiques ou neurologiques".
C'est donc le premier décès recensé sur le territoire belge, qui comptait à cette date 706 cas confirmés de variole du singe, dont 32 personnes hospitalisées. Le 1er septembre, 3 646 cas confirmés ont été recensés en France. La région Hauts-de-France, elle, compte 174 patients atteints.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait déclenché son plus haut niveau d'alerte, le 24 juillet, pour tenter d'éviter que l'épidémie ne prenne encore plus d'ampleur et qu'elle ne s'installe définitivement.
Depuis fin août, la propagation du virus connaît un début de ralentissement en Europe selon l'organisation, ce qui est corroboré par les chiffres français.