Stéphanie, Pépée, Elisabeth et Karine témoignent ce soir sur France 5
Quatre Nordistes témoignent ce mardi soir sur France 5 : des femmes qui ont affronté et surmonté la précarité après un licenciement ou un divorce. L'émission "Le monde en face" leur donne la parole dans "Femmes du Nord : quand la vie est un combat".
Stéphanie, mère de quatre fille, s'est retrouvée du jour au lendemain sans rien, à la suite d'une séparation. Ancienne mère au foyer, elle travaille dur pour subvenir aux besoins de ses enfants.
Pépée, qui a grandi dans un milieu très modeste et enchaîné les petits boulots. Après un mariage arrangé, elle a pris sa liberté en devenant foraine, puis restauratrice, au point de devneir une figure locale de la gastornomie nordiste.
Elisabeth a travaillé 32 ans dans le même supermarché avant d'être licencié après un arrêt maladie. Elle sombre dans une grave dépression, mais rebondit dans le secteur associatif, notamment à travers une épicerie solidaire.
Karine a longtemps vécu au jour le jour avec sa fille, enchaînant les périodes d'emploi et de chômage. Sa situation est aujourd'hui plus stable, mais elle rêve d'un CDI.
Le documentaire vise à "mettre en valeur les responsabilités des femmes dans la société que nous, hommes, avons parfois du mal à assumer" a souligné le co-réalisateur Olivier Delacroix au Journal des femmes. Katia Maksyn, co-réalisatrice, explique qu'elle souhaitait "montrer que l'on peut s'en sortir tout en mettant en lumière ces mères courages."
Olivier Delacroix : "Ces femmes du Nord sont riches de leur liberté"
Dans "Femmes du Nord", diffusé le 26 février à 20h50 sur France 5, Olivier Delacroix et Katia Maskym brossent le portrait de quatre femmes qui ont vécu la précarité et sont parvenues à remonter la pente. Les réalisateurs de ce documentaire inspirant et bouleversant nous racontent l'envers du décor.
Éviter "les clichés sur le Nord"
Mais il n'était pas facile de convaincre ces femmes de se confier. "Il y a tellement de clichés véhiculés sur le Nord, sur l'idée qu'ils sont tous alcooliques, qu'ils perçoivent tous des allocations. Il fallait montrer que tout cela est très caricatural" poursuit Katia Maksyn. "Très souvent, elles avaient peur de l'étiquette de "cassos" que certains pouvaient leur coller."Le documentaire, diffusé ce mardi soir à 20h50 sur France 5, est suivi d'un débat animé par Marina Carrère d'Encausse.