Un tempérament de feu. Lucile Vandaële a ouvert sa première quincaillerie en 1985 à Hondschoote dans les Flandres, mais le 31 décembre prochain elle souhaite prendre sa retraite. Cette commerçante dynamique aimerait qu'une épicerie collaborative lui succède mais les candidats ne sont pas nombreux.
Chez Lucile Vandaële, on trouve tout : des vis, des clous, des éponges, mais surtout le conseil qui va avec. Une quincaillerie à Hondschoote (Nord), commerce de proximité, qui ne désemplit pas. Les clients habitent le pâté de maisons comme cet habitué en chaussons qui ne souhaite pas voir partir Lucile à la retraite : "On trouve toujours son bonheur ici et toujours avec un p'tit sourire. Lucile un point c'est tout !", d'autres font parfois plusieurs dizaines de kilomètres pour trouver le bon tuyau.
35 ans de carrière
Elle aime son métier et connait ses rayons par coeur. Sans cesse en mouvement dans les 200 mètres carrés de la quincaillerie, Lucile souhaiterait pourtant passer la main à la fin de l'année : "C'est mon plus grand souhait depuis 4 ou 5 ans. C'est une hantise que tout cela se termine. C'est notre bébé avec mon mari Guy. Ça ne peut pas s'arrêter".
Une épicerie collaborative
Pour succéder à la quincaillerie, Lucile verrait bien une épicerie collaborative dans son commerce. Pour faciliter cette reprise, la Communauté de Communes des Hauts de Flandre (CCHF), propose son aide et des outils : "On est facilateur de projet et on va mettre en réseau les porteurs de projets avec nos partenaires que sont la chambre de commerce ou la chambre des métiers. Et des aides financières sont possibles", explique Mathilde Decoene-Carpentier, animatrice des commerces de proximité à la CCHF.
Avis aux amateurs, il reste neuf mois avant que Lucile Vandaële ne raccroche définitivement sa blouse au clou.