Il sont trois Nordistes à se préparer pour le départ de la célèbre Transat Jacques Vabre, dont le départ aura lieu dimanche. Thomas Ruyant, Pierre Brasseur et Catherine Pourre nous ont livré leurs impressions avant le départ.
Tous les deux la ville du Havre accueille les meilleurs spécialistes de la course au large, qui s'affrontent dans 4 classes différentes. En vedette : les monocoques 60 pieds, les voiliers du Vendée Globe.
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Thomas Ruyant embarque sur le Malizia II de l'Allemand Boris Herrmann. Un bateau de la dernière génération, pourvu de foils, qui s'annonce performant.
"On a un bateau de dernière génération, on a un duo qui commence à avoir pas mal d'expérience et qui s'entend bien donc on a envie de bien faire", explique Thomas Ruyant. "Après il y a de la concurrence..."
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Pierre Brasseur compte sur l'expérience
Pierre Brasseur, lui, change de catégorie. Le marin d'Etaples a gagné la précédente édition en classe 40. Cette fois, il monte en classe Imoca sur le bateau d'Isabelle Joschke. Le Générali est un voilier éprouvé; le Nordiste compte sur sa connaissance de la course pour réussir une nouvelle performance face à des concurrents mieux armés.
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"Le parcours je le connais bien et je l'aime bien parce que c'est un parcours assez intense, où on enchaîne les systèmes météo, où on les traverse avec de la vitesse", explique Pierre Brasseur. "Du coup c'est une course assez intense."
Catherine Pourre, l'amateure ambitieuse
Catherine Pourre aussi connaît bien le parcours. Cette cheffe d'entreprise dispute la course en amateur aux côtés du Breton Benoît Hochart pour la troisième fois. A 60 ans, cette Boulonnaise part à nouveau pour se faire plaisir sur son propre voilier, avec qui elle a couru les précédentes éditions. "On espère bien être dans les 5 premiers, on a un bon bateau... Il y a quand même du niveau donc ça va probablement être plus compliqué que ce que j'imagine mais c'est possible", sourit Catherine Pourre.
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Les concurrents partiront dimanche pour la plus longue des Transats : 4300 miles nautiques, soit près de 8000 kilomètres vers Salvador de Bahia au Brésil. Cette aventure à deux fait rêver le public qui se presse en masse sur le village de la course depuis son ouverture il y a une semaine.
