La maire de Calais, Natacha Bouchart (Les Républicains), a fait part jeudi de sa satisfaction après la décision du tribunal administratif de Lille de rejeter le référé d'associations opposées au démantèlement de la partie sud de la "jungle".
"Je suis satisfaite de cette décision responsable qui va permettre de procéder au démantèlement progressif de la partie sud de la jungle dans un délai estimé à trois semaines par les services préfectoraux", a indiqué Mme Bouchart dans un communiqué de presse.
"Les migrants concernés vont être accueillis dans les centres d'accueil et d'orientation (CAO) répartis sur le territoire national. Ces personnes sont également prioritaires pour bénéficier des places proposées au centre d'accueil provisoire (CAP)", a rappelé la maire de cette ville de 72.000 habitants où se trouve le plus grand camp de migrants de France, estimé à 3.700 personnes par la préfecture du Pas-de-Calais, davantage par des associations.
CAP, zone nord de la jungle ou CAO
L'élue a également indiqué qu'elle était prête à prendre toutes les précautions nécessaires "empêchant l'installation de squats à l'issue de ce démantèlement et ainsi assurer la protection de la population calaisienne", précisant qu'elle était sur ce point "en relation permanente" avec les services préfectoraux.Pour être relogés, les migrants disposent de trois solutions : le Centre d'accueil provisoire (CAP) où il restait 200 places dans des conteneurs mercredi (sur un total de 1.500) selon l'association La Vie active, des tentes situées sur la partie nord de la "jungle" (700 places) et les 102 Centres d'accueil et d'orientation (CAO), disséminés partout en France.