Hénin-Beaumont: Gérard Dalongeville, l'ancien maire, renvoyé en correctionnelle

L'ancien maire d'Hénin-Beaumont est renvoyé en correctionnel avec 21 autres personnes pour détournement de fonds publics, faux et usage de faux et favoritisme. Il est soupçonné d'avoir mis en place un système de fausses factures.

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L'ancien maire d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville, a été renvoyé en correctionnelle pour "détournement de fonds publics", "faux et usage de faux" et "favoritisme", dans une affaire de fausses factures présumées, a-t-on appris lundi auprès de son avocat. L'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel a été signée le 28 novembre, a précisé à l'AFP Me Francis Terquem.

Outre M. Dalongeville, 21 autres personnes sont renvoyées devant le tribunal correctionnel, dont Claude Chopin, premier adjoint au maire d'Hénin-Beaumont chargé des finances de 2001 à 2008, Jean-Claude Bouche, fournisseur de la mairie, et l'éditeur du bulletin municipal de la commune "Le journal du pays" - en liquidation judiciaire depuis janvier 2008 - Guy Mollet.
 

Système de fausses factures présumées 


L'ordonnance, qui "semble conforme aux réquisitions du parquet" de Béthune, "ne tient aucun compte d'observations qu'on avait formulées à l'égard du réquisitoire", a regretté Me Terquem, qui avait adressé une note au magistrat pour lui demander de prononcer un non lieu. L'enquête, lancée en juin 2008, avait mis au jour un système de fausses factures établies entre 2006 et 2008 au bénéfice de sociétés qui n'auraient jamais honoré les prestations correspondantes. Le montant de ces factures pourrait atteindre jusqu'à quatre millions d'euros.

Gérard Dalongeville avait été mis en examen en avril 2009, un an après sa réélection, pour détournement de fonds publics, faux en écriture et favoritisme présumés. Il avait été par la suite révoqué de son mandat de maire en conseil des ministres et exclu du Parti socialiste.
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