La situation est revenue à la normale dimanche en fin de journée dans les prisons de Maubeuge et Sequedin après l'intervention d'équipes spécialisées alors que des détenus avaient refusé de regagner leur cellule, d'après source syndicale.
A Sequedin, "tout est rentré dans l'ordre, l'intervention des Eris (Equipes régionales d'intervention et de sécurité, ndlr) s'est bien passée", a déclaré à l'AFP vers 18h Guillaume Pottier, secrétaire Ufap-Unsa pour les Hauts-de-France. "Les détenus voulaient être solidaires du mouvement des surveillants, on ne sait pas trop si c'est vrai ou si c'est une blague", a-t-il ajouté.Environ 160 détenus ont refusé dans l'après-midi de rejoindre leur cellule après la promenade. Le même phénomène s'est produit à la prison de Maubeuge, une quarantaine de détenus étaient concernés. A Maubeuge, "les détenus sont remontés vers 17h15, ils sont restés deux heures de plus dans la cour de la promenade", a expliqué à l'AFP Christophe Loyer, du syndicat Ufap-Unsa Justice. Une source à l'administration pénitentiaire a confirmé que 50 détenus à Maubeuge et 85 à Sequedin ont refusé de retrouver leur chambre.