Le député de la 20e circonscription du Nord s'est dit "disponible" pour prendre la tête du PCF, alors que le 38e Congrès du parti à lieu la semaine prochaine. L'adjoint au logement de la mairie de Paris, Ian Brossat, lui a en tout cas apporté son soutien.
Fabien Roussel sera-t-il le nouveau dirigeant du Parti communiste français ? On le saura la semaine prochaine, à l'issue du 38e Congrès du PCF, mais le député de la 20e circonscription du Nord s'est en tout cas déclaré "disponible" pour occuper un poste à responsabilité nationale.
Et c'est Ian Brossat, l'adjoint au logement de la maire de Paris Anne Hidalgo, qui lui a déclaré son soutien sur le plateau de l'émission de Dimanche en politique, diffusée ce dimanche sur France 3.
On a besoin de renouvellement et Fabien Roussel l'incarne bien
"Il ne s'agit pas pour moi de prendre position, mais on a besoin de renouvellement et Fabien Roussel l'incarne bien", a déclaré celui qui est aussi le porte-drapeau communiste pour les élections européennes de mai prochain.
À Fabien Roussel d'ajouter que le PCF, bientôt centenaire, a besoin de "nouveaux visages" pour incarner ses combats. "Nous voulons redevenir une force de gauche qui compte et qui pèse", a déclaré Fabien Roussel, qui a visiblement convaincu Ian Brossat. "Aujourd'hui, de plus en plus de gens se disent que le capitalisme, ça ne marche pas, que ça détruit la planète et que c'est la loi de l'argent."
Le soutien aux gilets jaunes
Les deux communistes ont affiché leur soutien au mouvement des gilets jaunes, qui bloquaient les routes hier pour protester contre la hausse des prix du carburants prévue à partir du premier janvier prochain. "C'est une mesure purement financière, pas écologique, pour combler le trou dans le budget."
Taxer les multinationales à la source
Fabien Roussel a également annoncé qu'il comptait proposer un texte de loi pour mettre en place le prélèvement à la sources des revenus des multinationales, avant que ce bénéfice ne quitte la France. "On pourrait taxer les multinationales à partir du chiffre d'affaire en France. On connaît ce chiffre d'affaire grâce à la TVA qu'une entreprise paye. En plus de ça, il faut qu'on les impose au même taux d'imposition qu'une PME normale.