18 mois de prison ferme pour le pyromane qui a incendié la salle des fêtes de Therdonne : "les gens sont rassurés"

Interpellé en juillet, le pyromane suspecté d'avoir mis le feu à la salle des fêtes de Therdonne le 24 juin 2022, a été jugé ce vendredi 2 septembre par le tribunal de Beauvais. Il est condamné à 18 mois de prison ferme assortis à une obligation de soins.

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Le 24 juin dernier, la salle polyvalente de Therdonne, près de Beauvais, dans l'Oise, avait été entièrement détruite par les flammes. Seuls les murs porteurs avaient résisté.

Ce vendredi 2 septembre, le pyromane présumé a écopé d'une peine de prison ferme.

Toujours de la même façon avec du papier et un peu d’essence, entre mai et juillet dernier, la nuit, l'homme de 28 ans a reconnu avoir allumé ou tenté d’allumer une vingtaine d’incendies dans la même commune de Therdonne, de 1000 habitants, s’en prenant à chaque fois à des boîtes aux lettres ou des conteneurs Poubelle.

"Les gens sont rassurés"

Aujourd'hui, le pyromane interpellé en juillet, devait répondre de ses actes. Pour la  municipalité, c'est un soulagement : "les gens sont rassurés, souffle Jean-Pierre Larobe, adjoint au maire de Therdonne, parce que ça va s’arrêter automatiquement. Je pense que c’est le sentiment qui prime. Ce n’est pas le seul évidemment. Les gens sont très déçus. Beaucoup de souvenirs sont partis en fumée. Beaucoup de choses sont freinées dans la commune. Ça va remettre en cause certains projets que le conseil municipal avait en tête."

Le pyromane a grandi dans le village. Il y habite toujours chez sa grand-mère. En quête de réponse, certains habitants sont venus à l’audience : "ça fait très mal au cœur de le voir dans le box des accusés parce qu’on le connaît depuis très longtemps et justement on l’a vu grandir. On ne comprend pas. C’est incompréhensible pour nous."

A la barre, le prévenu dit avoir entendu des voix lui demandant de mettre le feu. Selon son avocate le jeune homme, sans emploi, élevé par ses grands-parents a besoin d’un suivi psychologique.

Alors qu’il encourait une peine maximale de 10 ans de prison, à l’issue des débats, le tribunal a condamné l’individu à 18 mois de prison ferme assortis à une obligation de soins.

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