Deux jours après la mort d’un jeune homme, à Saint-Just-en-Chaussée, dans l’Oise, les gardes à vue des trois personnes ont été prolongées. L'un d'eux a reconnu "avoir porté les coups de couteau à la victime". Les investigations de l’enquête, confiée à la section de recherches d’Amiens, ont permis de préciser le contexte des faits.
Les gardes à vue des trois personnes, deux jours après la mort d'un jeune homme, à Saint-Just-en-Chaussée, ont été prolongées. Elles ont lieu dans le cadre d'une enquête criminelle en flagrant délit, pour des faits qualifiés d’assassinat. Une enquête ouverte et confiée à la section de recherches d'Amiens.
Les premières investigations, et notamment l'exploitation des vidéosurveillances et les réquisitions téléphoniques, ont conduit au placement en garde à vue le 2 janvier de trois personnes. Lors de la levée de corps, le médecin légiste a constaté la présence de multiples plaies par arme blanche.
L’un des trois gardés a reconnu "avoir porté les coups de couteau à la victime"
Par la suite, elles ont permis de préciser le contexte des faits, concernant la mort du jeune homme. Dans un communiqué, ce mercredi, le procureur de la République de Beauvais, Fréderic Trinh annonce que l’un des trois gardés à vue a reconnu "avoir porté les coups de couteau à la victime".
Ce dernier explique avoir agi "suite à la révélation par la deuxième gardée à vue de violences commises dans la nuit par le défunt sur sa petite amie". Le communiqué indique que "le troisième gardé à vue serait intervenu sur la scène de crime dans des circonstances restant à préciser". Les investigations se poursuivent.