Lundi 24 septembre s'ouvre devant la cour d'assises de l'Oise, à Beauvais, le procès de Bakari Oukid, jugé pour plusieurs braquages et une tentative de meurtre sur des gendarmes. L'accusé était en fuite en 2016 lors de son premier procès.
La première fois, Bakari Oukid n'était pas là mais en fuite. Pour son deuxième procès, qui s'ouvre lundi 24 septembre devant la cour d'assises de l'Oise à Beauvais, l'accusé sera bien présent. Le 7 décembre 2017, sa longue cavale de six ans a pris fin lorsqu'il a été interpellé à l'aéroport de Roissy, alors qu'il tentait de revenir en France depuis l'Algérie.
A 28 ans, il comparaît car il est suspecté d'avoir participé au braquage d'une bijouterie à Creil le 19 avril 2011. "Une attaque menée avec deux véhicules, dont l’un muni d’un gyrophare, laissant penser qu’il s’agissait d’une voiture de police", rappelle Le Parisien. Sauf que la police, la vraie, est arrivée, coupant court au vol à main armée. Un piéton est blessé dans la course-poursuite qui s'ensuit, tandis que les policiers se font tirer dessus, sans être touchés.
Tentative de meurtre
Bakari Oukid est aussi accusé d'avoir volé un véhicule à un particulier sous la menace d'une arme, un mois plus tard à peine, à Bruyères-sur-Oise dans le Val d'Oise, et d'avoir participé au braquage d'une autre bijouterie, à Saint-Maximin cette fois. S'ajoute à cette liste déjà conséquente la tentative de meurtre sur des gendarmes, lorsque l'accusé aurait foncé sur des militaires au volant d'une voiture, en blessant d'eux, à Aumont-en-Halatte.
Interpellé et incarcéré à la maison d'arrêt de Compiègne en mai 2011, le jeune homme avait réussi à prendre la fuite en janvier 2012, pendant un transfert vers l'hôpital.
En mars 2016, le braqueur avait été condamné à 25 ans de prison. Son nouveau procès doit durer trois jours.