La maire sortante Caroline Cayeux (DVD) est réélue dès le premier tour avec 50,76% des voix devant Roxane Lundy (Union de la Gauche) avec 31,7%.
Lors des précédentes élections municipales en 2014, Caroline Cayeux, maire depuis 2001, avait raté la réélection au 1er tour de 43 petites voix avec une participation proche des 60%. Pour le scrutin 2020, la maire sortante s'impose donc dès le premier tour avec 50,76% des voix.
Elle devance Roxane Lundy (Union de la Gauche) : 31,7%, Claire Beuil (RN) : 9,7%, Philippe Enjolras (DVC) : 5,7% et Renée Potchtovik (LO) : 2%.
La participation est en forte baisse avec seulement 36% des votants contre 59,5% en 2014.
À 43 voix de la réélection dès le 1er tour en 2014
Une sorte de revanche pour la maire sortante qui n'avait pas été réélue dès le premier tour en 2014.Maire depuis 2001, Caroline Cayeux a raté la réélection dès le premier tour à 43 voix en 2014. La participation était alors de 59,52%. Les listes concurrentes, étiquettées PS, FN, PCF, LO et NPA. La maire sortante, étiquettée UMP à l'époque, remporte donc très logiquement le 2nd tour avec 57,24% des voix. Un score identique à 2008 malgré une triangulaire.
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Cette victoire dès le premier tour était envisagée. En premier lieu, Caroline Cayeux râtisse large dans ses soutiens : la fédération Les Républicains de l'Oise, l’UDI, le Nouveau Centre, LREM et le Modem. L'éventail de ses électeurs potentiels est dès lors grand. De plus, en face d'elle, pas de candidat dissident. Comme en 2014, Caroline Cayeux est la seule sur le terrain qui va de la droite au centre.
Une offre concurrente qui n'a pas convaincu
La concurrence proposait en majorité de nouvelles têtes listes : exit le socialiste Thibaud Vigieur, le communiste Thierry Aury et la frontiste Florence Italiani pour conduire les autres listes.La gauche s'est rassemblée autour de Roxane Lundy qui arrive en deuxième position. Sa liste Génération’S réunit les Verts d'EELV, le PCF, les socialistes, les Insoumis et le PRG. La jeune femme s'est associée à Thierry Aury. Adjoint au maire de 1995 à 2001, conseiller municipal d'opposition de 2001 à 2014, le communiste est en 2ème position sur la liste d'union de la gauche. En 2014, il avait pourtant refusé la fusion avec le socialiste Thibaud Viguier et avait obtenu 9,57% des voix, arrivant 4ème du 1er tour..
Parmi les autres candidats, Philippe Enjolras mènait une liste sans étiquette. Le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oise a connu une campagne pour le moins choatique : la défection de sa directrice de campagne Mina Khalis et du responsable du programme Sylvain Leclerc (ayant quitté la liste après le dépôt en préfecture, ils restent officiellement candidats) et des co-listières qui se désolidarisent d'un communiqué de presse et qualifient Enjolras de "despote".
Le Rassemblement national misait sur une ancienne co-listière de Caroline Cayeux pour ce scrutin de 2020. Claire Beuil a été élue au conseil municipal de Beauvais dans la liste de la maire sortante en 2001. Elle fut ensuite adjointe au maire chargée de la petite enfance de 2008 à 2010 avant de rejoindre le FN. Elle est par ailleurs conseillère régionale RN au conseil régional des Hauts-de-France.
Seule Renée Potchtovik, candidate Lutte Ouvrière, a déjà été tête de liste puisque c'était sa 4e candidature aux municipales