Jeudi 21 mars 2019, un incendie a ravagé l’école de Coudun utilisée par de nombreuses associations comme locaux. Le lieu désormais impraticable pourrait sonner la disparition de la Nymphéas Compagnie.
Ils se sont lancés dans une course contre-la-montre. Erwan Louarn, président de la Nymphéas Compagnie et un parterre de bénévoles travaillent d’arrachepied depuis jeudi 21 mars 2019 pour sauver leur association culturelle, La Nymphéas Compagnie.
En effet, ce jour-là, les flammes ont embrasé l’école de la commune de Coudun située au nord de l’Oise réduisant à néant la possibilité pour l’association d’y organiser son gala de fin d’année en juin prochain.
"C’est un gros coup dur qui a lieu en pleine année. Sans reprise d’activité et sans spectacle de fin d’année, il est fort probable que l’association disparaisse", relate inquiet le président de la compagnie agréée Jeunesse et Education populaire. "L’association a déjà engagé de nombreux frais avec les costumes, les accessoires. Et ce serait très difficile pour nos jeunes de 15 à 18 ans qui organisent tout ça, qui s’occupent de la mise en scène, des lumières, etc", poursuit-il.
Une salle à trouver en juin pour survivre
L’école impraticable pour les huit prochains mois, les bénévoles s’affairent pour dégoter des lieux où les jeunes adhérents de l’association culturelle pourront participer aux ateliers d’expression chorégraphique et de production audiovisuelle.
Ils ont trouvé refuge pour les séances de mercredi dans la bourgade voisine de Giraumont grâce à la mairie ainsi que dans un local commercial de Margny-lès-Compiègne jusqu’au 1er juin pour les sessions du vendredi.
Un bon point donc, mais pas suffisant. La tâche s’annonce encore plus ardue pour le spectacle cabaret et repas, évènement incontournable de l’année, qui doit se tenir les 22 et 23 juin. "L’an dernier, il y a eu environ 150 personnes le samedi, environ 200 le dimanche. Ça fonctionne bien, c’est la chose attendue par tous. Mais trouver en trois mois, aussi tard dans l’année, une salle disponible en juin c’est un vrai défi. Et si on trouve le travail sera loin d’être fini puisque les jeunes devront réajuster à la salle la mise en scène, le travail de lumière...", conclue-t-il. L'appel est relayé, les doigts sont croisés.