Oise : les surveillants pénitentiaires en grève à Liancourt et Beauvais

À l'appel de plusieurs syndicats, les surveillants pénitentiaires se sont mobilisés un peu partout en France ce mardi pour dénoncer le manque de reconnaissance de leur métier ainsi que le manque de sécurité. En Picardie des rassemblements ont eu lieu à Laon, Liancourt et Beauvais. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dès 4 heures du matin, déjà, les premiers surveillants faisaient le pied de grue devant la prison de Beauvais. Objectif : bloquer les portes aux livraisons et aux prestataires privés. 

En ce mardi de mobilisation, les parloirs sont annulés et les extractions judiciaires retardées. Au total, 70 % du personnel soutient le mouvement. En cause, le manque de reconnaissance de la dureté de leur métier.

"On ne voit pas nos enfants grandir, on n'a pas de dimanche, pas de week-ends, pas de jours fériés, on fait des nuits, et on a l'impression d'être la cinquième roue du carrosse, personne ne fait attention à nous, il y a des agressions tous les jours et c'est banal", confie Valérie Caboara, surveillante brigadière. 
  

Des agressions à répétition


Pour les syndicats, la solution serait une revalorisation statutaire, mais aussi une indemnité et une parité avec la police nationale. 

"Un surveillant pénitentiaire gagne 300 euros de moins qu'un policier, alors que l'on a des difficultés similaires, en début d'année nous avons recensé deux agressions graves par jour et nous avons des gens hospitalisés régulièrement", déplore Yannick Lenglet, délégué inter-régional FO Pénitentiaire. 
 
Les agressions à répétition alimentent la colère des surveillants qui estiment ne pas avoir assez de moyens pour assurer leur sécurité. 

"On réclame de pouvoir utiliser des tasers dans un cadre bien précis, avec une formation adéquate pour les personnes habilitées, mais aussi le développement des équipes cynophiles et également une sécurisation des domaines par l'administration pénitentiaire", indique Julien Stievenard, secrétaire local FO Pénitentiaire. 

Sans réponse de la part du ministère de la Justice, l'entente syndicale poursuivra la grève perlée tous les mardis. 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information