Oise : un surveillant de la prison de Liancourt se fait voler son véhicule par des individus armés et cagoulés

Un surveillant pénitentiaire de la prison de Liancourt (Oise) a eu la peur de sa vie, samedi 12 janvier. Alors qu'il allait entamer sa journée de travail, il a été arrêté, puis agressé par trois individus cagoulés et armés à proximité de la prison, qui lui ont dérobé sa voiture et son téléphone.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un surveillant du centre pénitentiaire de Liancourt, dans l'Oise, a fait une très mauvaise rencontre samedi 12 janvier. Alors qu'il se rendait sur son lieu de travail le matin, l'agent s'est fait agresser par trois personnes encagoulées et armées qui lui ont volé son véhicule et son téléphone portable. La victime a aussi été frappée à la tête. "Très choqué" selon ses collègues, l'homme a décidé de porter plainte.

L'agression s'est produite sur une route forestière, que la victime emprunte chaque jour pour se rendre au centre pénitentiaire. Vers 6h15, alors qu'il circule sur cet axe, il remarque la présence d'un véhicule muni d'un gyrophare juste derrière lui. Celui-ci lui fait alors signe de s'arrêter sur le bas côté, ce qu'il fait aussitôt. Lorsqu'il sort de son véhicule, le surveillant a la mauvaise surprise de se retrouver face à trois individus cagoulés et armés d'un fusil à pompe.
 

"Je vais te fumer"

Probablement à cause de son uniforme, les trois inconnus devinent que leur victime est surveillant à la prison toute proche. "J'espère que tu t'occupes bien des détenus. T'as plutôt intérêt, sinon je vais te fumer," menace l'un d'entre eux. L'agent est alors frappé au visage et ses agresseurs lui volent sa clef de voiture ainsi que son téléphone portable.

Les trois cagoulés laissent alors leur victime sur le sol et repartent avec les deux véhicules. Le surveillant, choqué, reprend son chemin à pied et est pris en stop par un collègue quelques minutes plus tard. Il a décidé de porter plainte après sa mésaventure. On ignore pour le moment l'identité des agresseurs et s'il ont agi avec préméditation en ciblant cet homme en particulier.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information