À Compiègne, le festival de cinéma "Plurielles" met les femmes en haut de l'affiche

Du 1er au 8 juillet, le cinéma Majestic de Compiègne programme une douzaine de films dans le cadre du festival Plurielles. Toute la semaine, les projections de long-métrages et documentaires mettent à l’honneur les femmes sur grand écran. 

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L’épidémie de Covid-19 n’aura pas eu la peau du festival Plurielles. D’abord programmée au début du mois de mars, la troisième édition de l’événement compiégnois a été annulée avant d’être reportée au mois de juillet. "Je me suis dit que c’était dommage pour les films et pour les spectateurs d’annuler le festival alors j’ai proposé au jury de délibérer pendant le confinement" explique Quentin Delcourt, programmateur du Majestic et créateur du festival Plurielles. 
 

Une délibération à distance


Au lieu de projeter 33 films sur 80 séances comme les deux années précédentes, le festival inauguré le 1er juillet se contente de diffuser la douzaine de films primés par le jury. "On a visionné des films sur nos écrans de télévision ou d’ordinateur, se rappelle Rahmatou Keïta, réalisatrice et présidente du jury. Puis on a délibéré en vidéo-conférence de la manière la plus sincère possible". 
 


Parmi les films projetés : "Deux", réalisé par Filippo Meneghetti, raconte l’histoire de deux voisines qui vivent leur amour à l’abri des regards, jusqu’à ce qu’un événement fasse basculer leur relation. Le film, projeté le samedi 4 juillet en présence de l’actrice Martine Chevallier, a obtenu le prix du meilleur film. 
 


"Cette année, il y a beaucoup de films engagés autour de la pluralité de la femme" souligne Quentin Delcourt. Par exemple, "Antigone" réalisé par Sophie Deraspe et diffusé lors de la soirée d’ouverture le 1er juillet met en scène une jeune femme qui lutte contre les injustices policières et devient le symbole de la rébellion en aidant son frère à s’évader de prison. 
 


"Les films sont très différents, certains ont été tournés au Canada, à Paris ou encore au Maroc. Ils racontent des douleurs de manière différente. C’est important que tous les points de vue puissent s’exprimer et enrichir le monde" ajoute Rahmatou Keïta.

En marge du festival cinématographique, une exposition est aussi visible sur place. À travers "55 jours, journal d’un confinement illustré", la dessinatrice compiégnoise Virginie Havard présente des illustrations réalisées entre les mois de mars et de mai. 
 


Le festival Plurielles s’achèvera le 8 juillet avec la projection du documentaire "Pygmalionnes", réalisé par Quentin Delcourt. Chaque séance coûte 6 euros, sauf pour les soignants, forces de l’ordre et pompiers qui ont droit à une réduction. 

Programme complet et réservations sur le site du festival majestic-compiegne.fr

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information