Une course-poursuite sur 150 kilomètres s'achève par des coups de feu dans l'Oise

Un refus d'obtempérer sur Reims a conduit plusieurs compagnies de gendarmerie à traquer un suspect samedi 24 juin, jusqu'à son interpellation à Clairoix dans l'Oise. L'homme est blessé, plusieurs enquêtes sont ouvertes par le parquet de Compiègne.

C'est lors d'un banal contrôle, une opération anti-délinquance près de Reims, qu'un conducteur a refusé samedi soir d'obtempérer, prenant la fuite à très vive allure vers la Picardie pour une course-poursuite avec les forces de l'ordre, sur 150 kilomètres.

Différentes compagnies de gendarmerie ont tenté d'interpeller l'individu, "qui à plusieurs reprises les a mis en danger", précise Marie-Céline Lawrysz, procureure à Compiègne, avec  "des manœuvres dangereuses, des tentatives de percuter les militaires."

C'est finalement un membre du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) de Compiègne, qui parvient à stopper le véhicule, à Clairoix. "Deux militaires sont à l'extérieur de leur véhicule quand celui-ci tente de repartir, raconte la procureure. À ce moment-là, un militaire tire en direction du véhicule", blessant le suspect qui est transporté au CHU d'Amiens sans que l'on connaisse la gravité des blessures.

Marie-Céline Lawrysze, qui s'est rendue sur place peu avant minuit pour les constatations, précise avoir ouvert deux enquêtes : la première est confiée à la brigade de Compiègne, sur des faits commis ou susceptibles d'avoir été commis par le conducteur blessé - à savoir "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique et mise en danger ou tentative d'homicide" sur les piétons que le chauffard aurait pu percuter, "avec refus d'obtempérer aggravé par la mise en danger d'autrui.

La seconde enquête, qui porte sur "l'usage de l'arme par le militaire du PSIG," est confiée à la brigade de recherches d'Amiens. 

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