Coronavirus - Creil, Compiègne et Nogent-sur-Oise instaurent un couvre-feu dès ce lundi soir

À l'image d'Arras (Pas-de-Calais), les villes de Nogent-sur-Oise, Creil et Compiègne dans l'Oise ont pris la décision d'instaurer un couvre-feu dès ce lundi soir, pour renforcer la lutte contre la propagation du coronavirus Covid-19.

Interdiction totale de sortir. La mesure vaut pour tous les déplacements entre 22 heures et 5 heures du matin. Compiègne est ainsi la première ville de Picardie à installer un couvre-feu, valable dès ce lundi 23 mars, et ce jusqu'au 5 avril.
 
« Cette interdiction totale des sorties et des déplacements s’applique à tous, exceptions faites des pompiers, des policiers et des gendarmes, des personnels des organismes chargés du maintien des services publics indispensables », précise Philippe Marini, maire de Compiègne, « et bien sûr de tous les personnels de santé et des personnels des professions paramédicales. »

Comme pour toutes les sorties non justifiées dans la journée, ceux qui braveront ce couvre-feu s’exposent à une amende de 135 euros. Compiègne n'est pas une exception dans le département. Nogent-sur-Oise fait l'objet d'un arrêté, pris également ce lundi matin, qui entrera en vigueur dès le soir. Tout comme Creil.

Encore plus strict à Creil

Joint par téléphone, le maire de Creil indique avoir demandé à la préfecture s'installer également un couvre-feu, afin de « restreindre les déplacements aux besoins professionnels et aux raisons de santé impérieuses », entre 22 heures et 7 heures du matin. Une mesure effective dès ce soir.

Par ailleurs, Jean-Claude Villemain a également pris un arrêté municipal. Il concerne d’abord les épiceries et les restaurants qui pratiquent la vente à emporter, ils resteront fermés entre 20 heures et 8 heures.

Cet arrêté du maire concerne aussi les « mineurs non accompagnés », interdits de déplacements entre 20 heures et 8 heures du matin, ainsi qu’une interdiction de stationner « dans des lieux connus de rassemblements, où des gens se retrouvent pour discuter, se restaurer sur la voie publique. »

Les polices nationale et municipale seront chargées de faire respecter ces mesures. Pour l’heure, seule la police nationale peut verbaliser au-delà de 38 euros (jusqu'à 135 euros), mais les règles pourraient très bientôt changer. Le Ministère de l’Intérieur pourrait étendre cette possibilité à la police municipale.
 
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