Coronavirus : "Il y a moins de gens dans la rue" Eric Henry, journaliste à France 3 Picardie, chez lui à Crépy-en-Valois

La vie s’organise doucement chez Eric Henry à Crépy-en-Valois dans l'Oise, l'une des 9 communes particulèrement concernées par le virus. Respectant les consignes de la préfecture, le  journaliste au bureau de Soissons de France 3 Picardie, sa femme et ses enfants limitent leurs déplacements.
 

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Chez Eric Henry, journaliste pour France 3 Hauts-de-France, au bureau de Soissons, la vie s'organise. Lui et toute sa famille obéissent aux consignes de la préfecture de l'Oise.
Domiciliés à Crépy-en-Valois, ils limitent leurs déplacements et ne quittent plus la ville mais la vie continue.
 

 "Je suis allé faire mon footing ce matin, je suis allé chercher le pain, je ne serre pas la main, je ne fais pas la bise et cet après-midi, on est allés faire du vélo avec les enfants pendant 20 minutes parce que pour eux, rester à la maison, c'est un peu limité".
 

L'école à la maison pour les enfants


Organiser la journée des enfants, c'est là tout le problème. "Le petit coup au moral, c'était l'arrêt préfectoral reçu lundi matin qui annonce la fermeture des écoles jusqu'au 14 mars inclus. Aujourd'hui, il y a mes parents qui ont ramené les enfants de vacances et qui ont pu les garder mais à partir de demain, quand ils seront rentrés chez eux dans le sud, il faudra trouver une solution"

Côté scolaire, comme l'annonçait l'académie d'Amiens, les parents ont bien reçu par mail le lien qui renvoie vers le CNED en ce qui concerne la poursuite des cours. Scolarisés à Crépy-en-Valois, Julien, 7 ans, et Louise, 11 ans, ont également reçu un autre lien de leur école, qui les renvoie vers une plateforme sur laquelle ils pourront trouver les devoirs laissés par leur enseignant. "Pour nous, il va falloir faire travailler les enfants. C'est compliqué".
 

Le télétravail pour les parents


Le casque sur les oreilles, Olga, la maman, s'est mise aujourd'hui en télétravail.
Par précaution, elle a décidé de ne pas aller à son bureau parisien, une banque située dans le quartier de la gare de Lyon. Une situation qui va se répéter dans les jours à venir puisqu'elle vient de recevoir ce lundi, un message de son employeur qui "préconise une limitation des déplacements de ses collaborateurs domiciliés dans les zones à risque et les invite à recourir, dans la mesure du possible, au travail à distance. Vous avez été identifié comme habitant dans une zone à risque (...) Merci par avance de bien vouloir respecter ces consignes". 

Dehors, rien ou presque n'a changé constate Eric. "Mes enfants sont allés chez le dentiste comme prévu. On leur a demandé de se laver les mains avec le gel hydroalcoolique, c'est tout. Il y a moins de gens dans les rues, c'est clair. Au supermarché, les rayons ont été dévalisés mais à part ça, la vie continue".

La bonne nouvelle, c'est que la petite famille n'est pas malade. "On n'a aucun symptôme, on regarde ça de loin". 
Et prenant leur mal en patience, Eric et ses enfants reprennent leur partie de Scrabble. 
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