À deux mois des Jeux olympiques, Madeleine Malonga (-78 kg) a remporté la médaille de bronze lors des Championnats du monde, mercredi à Abou Dhabi, contre la Coréenne Lee Jeong-yun. La Picarde gagne ainsi en confiance à deux mois des Jeux.
Après l'or et l'argent, voici le bronze. Championne du monde 2019, vice-championne du monde en 2021, Malonga ajoute à son palmarès une troisième médaille mondiale avec ce bronze, à 30 ans. Une performance de bon augure à deux mois des Jeux olympiques de Paris.
Celle qui a grandi à Chambly, dans l'Oise, a su renverser la Coréenne, en petite finale, alors qu'elle était menée au score. L'issue du combat s'est jouée aux pénalités. La Coréenne a été disqualifiée après trois sanctions. Plus tôt dans la journée, en demi-finale, elle n'avait pas trouvé la solution face à l'Italienne Alice Bellandi, qui a fini par la faire tomber sur o-soto-gari (fauchage).
Du bronze avant de tenter d'améliorer son métal aux Jeux
"Je suis bien KO" après cette journée, a-t-elle déclaré au micro de l'Équipe. Un peu déçue de ne pas avoir réussi à chercher le plus beau des métaux, elle souhaite garder le positif, à deux mois des Jeux olympiques.
En effet, ce résultat lui permet de faire le plein de confiance après une saison qui aura été intense en stress et en émotion.
Pour rappel, l'Isarienne a appris sa sélection par la fédération, validée par le Comité national olympique et sportif français, il y a un peu plus d'un mois. Une sélection qu'elle est allée chercher notamment avec sa performance au Grand Slam de Paris, en début d'année. Après avoir été en concurrence avec Audrey Tcheuméo, médaillée de bronze aux Jeux de Londres (2012) et d'argent aux Jeux de Rio (2016).
Avec cette médaille de bronze, la troisième mondiale dans son palmarès, elle peut avancer vers les Jeux olympiques de Paris 2024 avec beaucoup d'espoir. Celui de convertir l'argent des Jeux de Tokyo par le plus précieux des métaux dans le sport.
Avec AFP