À Noyon, dans l'Oise, l'ARS autorise la réouverture complète du lycée Charles de Bovelles, fermé après la découverte d'un champignon toxique dans les murs

Au regard des résultats des dernières analyses effectuées dans le lycée professionnel Charles de Bovelles à Noyon, l'Agence régionale de santé a autorisé la réouverture du bâtiment fermé depuis le 19 octobre à cause de la présence d'un champignon toxique dans les murs.

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Fermé avant les vacances de la Toussaint à cause de la présence d'un champignon potentiellement toxique dans les murs, le lycée professionnel Charles de Bovelles à Noyon dans l'Oise n'avait que partiellement rouvert à la rentrée, le lundi 15 novembre. Les deux désinfections du bâtiment infecté par un champignon Aspergillus n'avaient pas suffit à le faire disparaître.

Un nouveau nettoyage avait été engagé la semaine de la rentrée et des analyses effectuées le 12 novembre. "Les résultats des prélèvements, analysés par l’ARS, ont en effet écarté la présence potentielle d’un foyer microbien dans les locaux. Aussi, l’ARS indique que l’Aspergillus est un champignon qui ne comporte pas de risque particulier pour la population générale mais qu’une vigilance doit être apportée aux personnes immunodéprimées", indique dans un communiqué le conseil régional, en charge des lycées.

La réouverture totale de l'établissement, prévue le 22 novembre, pourra donc être effective.

Les 180 élèves concernés par la fermeture de ce bâtiment essentiellement utilisé pour des cours en travaux pratiques vont pouvoir reprendre la totalité de leurs cours en présentiel. Les emplois du temps de ces élèves avaient en effet été modifiés à la rentrée: les premières et les terminales avaient cours en présentiel du lundi au mercredi. Les secondes prenaient le relai le jeudi et le vendredi. Les cours en distanciel s'ajoutaient à ce dispositif.

Le problème avait été découvert à la faveur d'une fuite d'eau durant l'été. Les salles dans lesquelles la présence du champignon était avérée avaient alors été fermées. "Avant que le bâtiment ferme, on avait cours dans une partie du bâtiment où il y avait les champignons, détaille un autre élève. On ne savait pas ce qu'il y avait. On ne nous avait pas vraiment dit. Même les profs ne savaient pas. Moi, je croyais que c'était des travaux, de la rénovation."

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