À Noyon, plus d'une centaine de personnes manifestent contre le "Smur sans médecin"

Faut-il s'inquiéter du "Smur sans médecin", qui sera opérationnel courant novembre à Noyon ? À l'appel de quatre conseillers départementaux, une manifestation s'est tenue devant l'hôpital de Noyon (Oise) ce 29 octobre.

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À entendre l'Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France, le dispositif permettra de pallier la pénurie de médecins dans la région. Un Smur paramédicalisé, c'est-à-dire une équipe de soins d'urgences sans médecin mais avec un personnel infirmier formé, sera effectif à Noyon (Oise) courant novembre.

Son inauguration était prévu le 2 du mois, mais elle sera finalement retardée afin de terminer la formation des soignants, indique le centre hospitalier sur sa page Facebook.

Testée cet été au sein du Groupement hospitalier public du Sud-Oise (GHPSO), cette organisation paramédicale a donné satisfaction et pourrait être généralisée dans toute la région et en France. L'ARS soutient que ce dispositif, adapté dans les régions en carence de médecin, pourra toujours se doubler d'un Smur médicalisé en fonction du cas à traiter.

Mais la nouvelle ne ravit pas : près de 150 personnes ont participé à une manifestation ce samedi 29 octobre devant l'hôpital de Noyon pour demander le rétablissement d'un Smur médicalisé.

Pas de médecin sur place

Cette promesse de "Smur sans médecin" ne satisfait pas certains citoyens et élus du Noyonnais : l'absence d'un praticien installé dans le territoire signifie toujours qu'il faille se déplacer depuis le centre hospitalier le plus proche, depuis Compiègne en l'occurrence.

"Le jour où le Smur va venir dans mon village qui est loin de Compiègne, le médecin devra faire 45 minutes de route. Si c'est un grave problème de santé, la personne est perdue d'avance. C'est inadmissible", déplore Martine Levert, maire de Campagne, village traversé par le canal Nord, en bordure de la Somme. On s'est battus pour avoir une infirmière au Smur il y a quelques années et en nous enlève le médecin aujourd'hui. On marche sur la tête."

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