Les dirigeants du Tours FC ont décidé de déposer plainte après la fin de match tendue de mardi soir contre le FC Chambly : des membres de l'encadrement tourangeaux auraient été pris à parti par les agents de sécurité présents au stade.
L'échauffourée a été brève et a eu lieu dans les vestiaires, à la fin du match opposant le FC Chambly au Tours FC à Chambly. L'entraîneur adjoint de Tours, Sébastien Gondouin, affirme avoir été frappé par un agent de la sécurité qui officiait dans le stade.
A l'origine, des discussions à propos de l’expulsion lors de la rencontre d'un joueur de Tours, Ouedraogo pour avoir percuté le gardien camblysien, Simon Pontdemé. Une expulsion que le Tours FC jugeait injustifiée, accusant Simon Pontdemé d'avoir simulé. Le ton serait alors entre la sécurité camblysienne et l'encadrement tourangeau. Et l'entraîneur adjoint de Tours, Sébastien Gondouin, aurait été frappé par l'un des agents de sécurité.
Une plainte aurait été déposée pour violence contre X et contre une personne précise.
Contacté, Fulvio Luzi, le président du FC Chambly, tempère la situation : "il ne s'est rien passé de répréhensible. C'est une tempête dans un verre d'eau. Et honnêtement, je ne veux pas polémiquer mais vu ce qui a été dit de la part des certains cadres du Tours FC, nous aussi, on pourrait porter si on voulait."
Fulvio Luzi pointe en effet du doigt les propos tenus par Jean-Marc Ettori, le président du Tours FC à nos confrères du Parisien : "s’ils espèrent gagner le championnat comme ça, qu’ils comptent sur moi pour que ce ne soit pas le cas. Je vais m’ingénier à ce que l’an prochain, ils ne soient pas en Ligue 2, même s’ils terminent 1er ou 2e."
Ce à quoi le FC Chambly n'a pas tardé à répondre dans un communiqué publié sur sa page Facebook :
Actuellement, le FC Chambly est leader du classement de National avec 48 points. Le Tours FC est, lui, 14ème juste avant les trois clubs lanternes rouges avec 23 points.