Mercredi dans l'après-midi, à Bailleval dans l'Oise, un policier affecté à Paris s'est suicidé après être resté de longues heures retranché chez lui avec son arme de service.
Un différend conjugal serait à l'origine du drame. Mercredi vers 16h, un couple se dispute dans leur maison de Bailleval dans l'Oise. Lui est policier dans le 10ème arrondissement de Paris.
Des voisins alertent les gendarmes. C'est la brigade de Liancourt qui sera la première sur place. A son arrivée, l'homme et son épouse sont tous les deux dans le domicile.Voyant que son mari cherche à récupérer son arme, la femme parvient à quitter la maison. Commencent alors de longues heures de négociation avec le forcené qui refuse de sortir de chez lui. Nous sommes en fin d'après-midi.
Le périmètre est sécurisé. "On avait une double mission : le neutraliser sans le toucher s'il sortait de chez lui et éviter qu'il ne mette fin à ses jours", explique le colonel Brémand, du groupement de gendarmerie de l'Oise.
Un premier coup de feu est tiré dans la soirée. Le GIGN, déjà pré-alerté, décide de se déplacer. Leur négociateur prend le relais de celui de la gendarmerie de l'Oise. Pendant près de 8 heures, il tentera de persuader l'homme de se rendre.
Mais vers minuit, un second coup de feu est entendu. Un assaut d'urgence est déclenché mais il est trop tard : dans la maison, le médecin du GIGN constate le décès du policier.
Agé de 49 ans et père de deux enfants, l'homme ne présentait aucun antécédent psychologique à la connaissance des gendarmes. Après les constatations nécessaires à l'enquête, le dispositif a été levé vers 3h du matin.
Une enquête menée par le procureur de Beauvais a été confiée à la Brigade de Recherche de Clermont.