Sécheresse. Des maisons fissurées qui inquiètent les propriétaires : "quand je marche, ça fait bouger le sol"

Les sécheresses qui se succèdent ont de grandes conséquences sur certaines maisons de l’Oise. À Maisoncelle-Tuilerie, commune reconnue en état de catastrophe naturelle, le pavillon d'un couple s’affaisse progressivement depuis janvier 2022. Le couple vit désormais dans "l’angoisse".

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"On ne sait pas du tout à quelle sauce on va être mangé." Ce sont les mots de Sylvaine Vigne, propriétaire avec son mari André, d’une maison qui s’affaisse, à Maisoncelle-Tuilerie, dans l’Oise. Ils possèdent cette maison depuis 1995 et jamais, ils n'avaient eu de souci jusqu’à une nouvelle sécheresse de trop.

À l’apparition des premières fissures, en janvier 2022, le couple ne pensait "pas du tout à ça". Lors de la première fissure, "on s’est dit, c'est bizarre, mais pas inquiétant". C’est quand ça a commencé à se fissurer à l’intérieur que Sylvaine et André ont pris peur.

Après une pré-déclaration à leurs assurances, les propriétaires ont attendu l’arrêté de catastrophe naturelle pris par la préfecture, reconnaissant des mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. "Sans cet arrêté, les assurances ne nous couvraient pas", explique Sylvaine.

"Mon mari a consacré beaucoup de temps, beaucoup d’énergie, beaucoup de force [...] C’est une maison qui n’est pas vendable en l’état."

Sylvaine Vigne - propriétaire à Maisoncelle-Tuilerie

Un soulagement bref pour le couple qui vit dans l’incertitude, en attendant les préconisations de l’expert. "C’est déprimant, on ne dort pas très bien parce que vous investissez dans une maison. Mon mari a consacré beaucoup de temps, beaucoup d’énergie, beaucoup de force. Nous ne savons pas où nous allons. C’est une maison qui n’est pas vendable en l’état."

À défaut de pouvoir faire plus, André s’est lancé dans des travaux de peinture pour ne pas trop y penser. "Ça change les idées", raconte-t-il. Mais ce qui l’inquiète par-dessus tout, c’est l’affaissement des sols. "Quand je marche, ça fait bouger (le sol, NDLR)".

Pour faire face et éviter le pire, André a posé une poutre en chêne et des étais afin de maintenir les murs et le plafond de la maison. Le couple espère désormais que des travaux sécurisants seront réalisés au plus vite.

Avec Emilie Boulenger / FTV

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