L’ancienne athlète, formée à Méru, dans l’Oise, a été nommée ce jeudi directrice du tournoi parisien. Elle succède à Guy Forget et devient la première femme à occuper cette fonction.
C’est une grande "fierté" pour Amélie Mauresmo, qui promet d’être "à la hauteur". Ce jeudi 9 décembre, le président de la Fédération française de tennis, Gilles Moretton, a annoncé la nomination de l’ancienne n°1 mondiale au poste de directrice de Roland-Garros "au moins jusqu’en 2024". Elle prend la suite de Guy Forget, à la tête du tournoi depuis 2016 du Majeur sur terre battue qui représente la principale source de revenus de la FFT.
Ce tournoi m'a fait rêver depuis mon plus jeune âge. Il a, ni plus ni moins, créé une vocation chez moi. Roland-Garros a été un fil conducteur toute ma vie.
Amélie Mauresmo
Aujourd’hui âgée de 42 ans et en retraite sportive depuis 2009, Amélie Mauresmo avait tapé ses premières balles à Bornel, dans l’Oise, où un gymnase porte aujourd’hui son nom associé à celui de son père. Elle a ensuite intégré le club de Méru, où elle s’entraînera pendant une douzaine d'années. Le début d’un parcours exceptionnel.
Palmarès record
À 19 ans, elle atteint la finale de l’Open d’Australie avant de décrocher en 2004 le statut de n°1 mondiale. Son palmarès : 25 tournois, dont 2 titres du Grand Chelem en 2006 (l’Open d’Australie et Wimbledon) ou encore une médaille d’argent aux Jeux olympiques d’Athènes. Mais à l’heure de raccrocher la raquette, un sacre à Roland-Garros lui échappait encore malgré des expériences de quart de finale en 2003 et 2004.
Elle y retournera en tant qu’entraîneuse, puis capitaine des Bleues en Fed Cup et consultante à la télévision. "Je ne sais pas s'il y a beaucoup de personnes qui ont vécu toutes ces facettes de Roland-Garros", a-t-elle insisté, ajoutant : "Au fil du temps, j'ai eu une vision qui s'installait. Des choses que j'aurais envie de voir évoluer, des choses que je trouvais déjà fabuleuses mais qu'on pouvait pousser un peu plus loin." Amélie Mauresmo évoque notamment l’environnement du tournoi ou la création d’un "événement solidaire et responsable".