Ils sont sept à suivre plus particulièrement dimanche dans Paris-Roubaix, une édition qui s'annonce très ouverte malgré la supériorité actuelle de l'équipe Quick-Step.

Dans le lot, trois ont déjà gagné (Van Avermaet en 2017, John Degenkolb en 2015, Niki Terpstra en 2014). Mais, souligne le champion de France Arnaud Démare, "il n'y a pas de vrai favori". Surtout si les pavés sont gras. 


Peter Sagan (SVK/Bora), 28 ans, 6e en 2014 (38e en 2017)


Dans Paris-Roubaix, la réussite a fui jusqu'à présent le champion du monde, pourtant l'un des coureurs les plus adroits du peloton. Le Slovaque, qui a pratiqué le VTT et le cyclo-cross, peut s'en sortir dans toutes les conditions météorologiques et s'adapter aux différentes configurations (échappée ou sprint).

S'il dispose d'une équipe plus étoffée que par le passé, il reste à connaître son réel état de forme. Est-il au-dessus du lot ? Le Tour des Flandres n'a pas levé toutes les interrogations à son sujet (6e).


Niki Terpstra (NED/Quick-Step), 33 ans, vainqueur en 2014 (abandon en 2017)


GP E3, Tour des Flandres : tout réussit au Néerlandais, aminci de deux kilos par rapport aux années passées. "Paris-Roubaix me convient encore plus que le Tour des Flandres", annonce-t-il sans trop de précaution de langage. Le solide rouleur, en confiance, a pour lui sa connaissance de la course (11e participation), la technique et la puissance pour franchir les pavés.

Autre atout : la force de frappe de son équipe. Mais cet avantage peut aussi se retourner contre lui.


Greg Van Avermaet (BEL/BMC), 32 ans, vainqueur en 2017


"Je me sens capable de gagner de nouveau", prévient le champion olympique en titre bien qu'il soit apparu en léger retrait par rapport à l'année passée dans les dernières classiques. "Paris-Roubaix est complètement différent des courses belges", ajoute-t-il pour fortifier sa confiance après sa 3e place du GP E3 et sa 5e place du Tour des Flandres.

Un défi ? Le dernier coureur à avoir gagné deux ans de suite s'appelle Tom Boonen (2008 et 2009).


Philippe Gilbert (BEL/Quick-Step), 35 ans, 52e en 2007 (absent en 2017)


Pour avoir longtemps négligé la "reine des classiques", le Liégeois manque d'expérience dans Paris-Roubaix qu'il n'a couru qu'une seule fois. Dans sa quête de gagner les cinq "monuments", il se lance dans l'aventure avec de sérieux arguments. Sa puissance de train, sa lucidité en course et sa forme du moment ("Je me sens mieux de course en course", dit-il) en font un candidat crédible à la victoire.

Même si les aléas de la météo compliquent sa tâche.


Zdenek Stybar (CZE/Quick-Step), 32 ans, 2e en 2015 et 2017


"J'ai perdu à chaque fois au sprint, j'ai compris qu'il valait mieux que je termine seul", annonce le Tchèque, devancé à deux reprises pour la victoire sur le vélodrome. L'ancien champion du monde de cyclo-cross, trois fois titré, s'accommode des conditions les plus difficiles. Il lui faudra surmonter une incitation à l'attentisme pour espérer s'imposer, y compris au sein de sa propre formation.

Qui, dans l'armada belge, attaquera le premier ?

John Degenkolb (GER/Trek), 29 ans, vainqueur en 2015 (10e en 2017)


Paris-Roubaix est une course qui le transcende mais l'Allemand peine à redevenir décisif depuis son accident de janvier 2016, quand il avait été fauché avec plusieurs coéquipiers par une voiture. Quatre maigres succès se sont ajoutés à son palmarès. Dans son équipe, le Belge Jasper Stuyven (4e l'an passé) et la révélation danoise Mads Pedersen (2e du Tour des Flandres dimanche dernier) représentent deux autres cartes majeures, voire prioritaires si l'on se fie à la tendance des précédentes classiques.

Pedersen laisse toutefois le rôle de leaders à ses deux coéquipiers : "J'ai encore à apprendre."

Arnaud Démare (FRA/Groupama-FDJ), 26 ans, 6e en 2017


S'il y a bien un Français qui peut prétendre à la victoire dans le vélodrome de Roubaix, c'est le Picard. Arnaud Démare, double vainqueur des 4 Jours de Dunkerque (2013, 2014) assure donc qu'"il n'y a pas de vrai favori" sur cette 116e édition du Paris-Roubaix. Une victoire tricolore à Paris-Roubaix serait presque historique, tant il s'est passé de temps depuis le succès de Frédéric Guesdon en... 1997.

Le Français courait à l'époque pour la Française des Jeux. Serait-ce un signe 21 ans plus tard pour Démare ?



 

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