Alors qu'une Arrageoise était tuée, jeudi matin, par son ex-compagnon armé d'un fusil de chasse, le Parquet d'Arras confirme que l'acte était prémédité.
Avait-il prévu de tuer son ex-compagne depuis plusieurs jours ? Impossible de le savoir pour le moment. L'homme, qui a abattu Catherine, une femme de 46 ans, jeudi matin, à Arras, est sorti du coma vendredi après midi. Mais il est toujours hospitalisé. "Le mis en cause sera à nouveau placé en garde à vue dès que son état de santé le permettra", indique le Parquet.
Néanmoins, suffisamment d'éléments permettent à la justice d'établir que "l'acte était prémédité". En effet, l'auteur présumé des faits "attendait au niveau du local poubelles de la résidence". C'est lorsque la victime est rentrée de la promenade avec son chien qu'il "tirait à plusieurs reprises dans sa direction, la touchant dans le bas du dos".
Autre élément permettant de déterminer la préméditation : après avoir tiré sur son ex-compagne, l'homme ne ressort pas de l'immeuble mais au contraire entre dans l'appartement de la victime, où se trouvait son nouveau compagnon et sa fille de 7 ans.
Tentative de fuite
"Le nouveau compagnon de la défunte parvenait à le désarmer et l'auteur présumé se réfugiait un temps dans la salle de bains non pourvue de fenêtres. L'individu forçait à nouveau le passage et tentait de prendre la fuite par la fenêtre de la chambre de la fillette de Catherine L.", poursuit le Parquet d'Arras dans un communiqué.
Il sera ensuite interpellé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue, brièvement. L'homme fait en effet très rapidement un malaise, après avoir ingéré des médicaments "qu'il avait en sa possession", lors de son passage dans la salle de bains. Il est sorti du coma vendredi après-midi et pourrait poursuivre sa garde à vue samedi si son état de santé le permet.
Une information judiciaire va être ouverte pour "assassinat".