La préfecture du Pas-de-Calais s'est résolue à l'autorisation de tirs de prélèvement pour abattre le grand fauve, potentiellement dangereux, en liberté depuis 3 jours dans l'arrondissement d'Arras. Une capture en vie est possible, si plus d'informations sur l'animal parviennent à temps.
Aux grands maux, les grands remèdes ? La préfecture du Pas-de-Calais a autorisé, ce 16 octobre, des opérations de "tirs de prélèvement" dans toutes les communes de l'arrondissement d'Arras pour capturer un grand félin en liberté. Depuis le 13 octobre, un fauve, identifié par la gendarmerie comme étant un puma, a été aperçu à plusieurs reprises en liberté entre les communes de Frévent et d'Auxi-le-Château.
Un grand prédateur potentiellement dangereux
Malgré un important dispositf, la gendarmerie n'a pas été en mesure de capturer l'animal. Ses capacités de super prédateur comme la rapidité de ses déplacements, mais aussi sa capacité à se camoufler, compliquent la tâche de ses pisteurs. Le puma est un félin particulièrement massif, pouvant mesurer plus de 2 mètres et peser plus de 70 kilos. Dotés d'une machoîre extrêmement puissante, ils peuvent marquer des pointes de vitesse à 70km, et franchir des obstacles de plusieurs mètres.
Le danger est donc bien réel pour les habitants de l'arrondissement d'Arras. D'autant que, comme le précise la préfecture, aucune institution ou particulier n'a déclaré la disparition du félin. Il pourrait bien être domestiqué, mais "les services de l'Etat ne disposent pas de renseignement sur son âge, son comportement, ou son rapport aux personnes." En d'autres termes, impossible de savoir si le félin est susceptible de s'attaquer à des humains.
Capturer l'animal vivant : une issue encore possible
Ce sont les lieutenants de louveterie qui sont désormais chargés de la difficile besogne d'abattre le félin. Il s'agit de bénévoles investis d'une mission de service public, compétents sur la régulation de la faune sauvage. Contraitement à ce qui avait été annoncé dans notre JT de 12h, les chasseurs ne sont pas autorisés à prendre part à la battue.
La préfecture ne désespère pas encore tout à fait d'épargner la vie du grand fauve, et appelle "tout personne possédant des informations sur cet animal permettant de le capturer vivant" à contacter la gendarmerie, y compris sous couvert d'anonymat.