La terre a tremblé du Tréport à Berck-sur-Mer en passant par Dieppe, ce vendredi. Une opération de déminage menée par l'OTAN en baie de Somme serait à l'origine de cette secousse. Et ce n'est pas la première survenue ces dernières années.
Pas de tsunami ni de raz-de-marée à l'horizon, mais un tremblement de terre de magnitude 3,4 a été enregistré ce vendredi 1er mars en baie de Somme, au large du Tréport. La secousse s'est produite autour de 13h05 et elle a été ressentie de Dieppe à Berck-sur-Mer.
Selon les premières données recueillies par le Réseau national de surveillance sismique (Rénass), il s'agirait d'une explosion dont l'épicentre a été localisé à 10 km de profondeur, à une latitude de 50,21° et une longitude de 0,91°. Elle proviendrait d'une opération de déminage menée par l'OTAN dans la Manche, selon le secrétariat général de la mer.
[1/2] Du 18/02 au 7/03 une opération internationale de #guerre des #mines a lieu en #Manche et est assurée par des bâtiments de guerre de l’#OTAN appartenant au Standing @NATO Mine CounterMeasures Group 1 (SNMCMG1) dans le cadre de la mission Historical Ordnance Disposal (HOD) pic.twitter.com/Jo4bl5nPjo
— SGMer (@SGMer) 25 février 2019
Mais pas de panique : la secousse est beaucoup trop faible pour provoquer un raz-de-marée ou même des mouvements d'eau dangereux pour les populations locales. Et si ces événements restent rares dans les Hauts-de-France, la Picardie a tout de même connu quatre séismes en 30 ans. Les plus forts ont été enregistrés à Hennebont en 2002 et Rambervillers en 2003 avec une intensité de 5,4 sur l'échelle de Richter. Donc pas de record pour cette fois.