L'accord trouvé a été salué par Xavier Bertrand et Agnès Pannier-Runacher, deux figures politiques proches du dossier.
Comme nous vous le révélions hier, un accord a été signé entre les syndicats et la direction de Bridgestone. Le fabricant de pneus japonais va mettre 110 millions d’euros sur la table, plus 80 millions de primes supra-légales, pour financer le Plan de Sauvegarde de l’Emploi. Cette annonce a été saluée par le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand et la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.
Le premier précise que les 106 000 euros en moyenne qui vont être versés pour les salariés licenciés sont une somme réaliste au regard de la taille et de l'importance de l'entreprise japonaise : "Bridgestone, ce ne sont pas des miséreux qui n’ont pas un rond. C’est l'une des entreprises les plus importantes au monde. Les Japonais, qui vont venir en 2024 à Paris célébrer les valeurs de l’olympisme, ne pouvaient pas se contenter de donner le minimum. Il fallait siffler la fin de la partie".
Les indemnités versées par #Bridgestone ne sont que justice, l’attitude exemplaire des salariés et de leurs représentants a été déterminante. Ce n’est qu’une 1ère étape.
— Xavier Bertrand (@xavierbertrand) January 21, 2021
Nous devons tout faire pour les aider à retrouver un #emploi et trouver un ou des repreneurs pour le site. pic.twitter.com/aGBWaSgzd8
Agnès Pannier-Runacher se réjouit que "nous avons su nous faire respecter". Elle met en avant le travail de l'intersyndicale qui, selon elle, "a fait un travail remarquable et a su rester unie pour installer un rapport de force".
Le président de la région note néanmoins que le combat n'est pas terminé : "il y a encore une étape : faire le maximum pour qu’ils retrouvent du boulot et un repreneur". Sur les 863 salariés, 100 partent en pré-retraite. Les autres vont pouvoir bénéficier d’une période de formation de 24 mois. Plusieurs cabinets de reclassement – une cinquantaine de personnes – sont déjà au travail.