A Verquin, petite commune du Béthunois, les habitants se sont habitués à leur présence sur le terrain : des agents qui appartiennent à la toute première police municipale intercommunale de France, une unité mutualisée pour lutter contre les incivilités du quotidien.
Contrôle de vitesse en agglomération, intervention lors de vols dans des magasins, sur des différends de voisinage, ou "à propos d'actions de jeunes un peu trop énervés... C'est vraiment la notion de réactivité. Les gens sont un peu excédés par un ou plusieurs comportements et peuvent donc appeler la police", explique le maire de Verquin, Thierry Tassez.
C'est un syndicat intercommunal, le SIVOM de Béthune, qui gère cette nouvelle police composée de 6 agents. Ils interviennent sur 7 communes du secteur : Verquin, Sailly-Labourse, Essars, Gosnay, Fouquereuil, Vendin-lès-Béthune, Ecquedecques et bientôt une 8e : Chocques.
"L'union fait la force"
Pierre-Emmanuel Gibson, président (LR) du SIVOM Communauté du Béthunois : "Pour les communes cela leur coûte 20 euros par an par habitant donc ça a un coût. Mais un surcoût non car l'exercer à plusieurs communes au sein d'un syndicat de communes cela permet à des communes de 500, 1 000 ou 1 200 habitants de disposer d'une police municipale aussi bien équipée qu'une grande ville".
Les patrouilles sont quotidiennes... Ici, à Gosnay, une camionnette qui roulait à contre-sens est verbalisée, un conseiller municipal qui habite juste en face, apprécie. A Fouquereuil, ce sont les chemins de promenade qui font l'objet d'une surveillance particulière...
L'été dernier, la police intercommunale est parvenue à interrompre certains de ces rodéos et quatre motos ont pu être saisies.