Quelles sont vos habitudes de transport dans le Boulonnais ? Une consultation lancée pour améliorer le réseau Marinéo

A pied, en voiture ou en bus : la communauté d’agglomération du Boulonnais lance une consultation pour connaître les modes de transport de prédilection des habitants. Aires de covoiturage, parkings relais, lignes de bus plus longues : plusieurs pistes sont envisagées... mais pas la gratuité.

"Pratique et pas cher", la voiture toujours indispensable pour ceux qui habitent à la campagne, la marche à pied pour les citadins : que pensent les habitants de l'agglomération de Boulogne-sur-Mer de leurs transports en commun ? C'est tout l'objet de la consultation en ligne lancée par la communauté d'agglomération du Boulonnais.
 

Marinéo Boulogne Sur Mer

MarineoActu ? Enquête Mobilité ??? ? Vous ne l'avez pas encore fait... vous avez jusqu'au 5 avril prochain pour participer à la Grande Enquête Mobilité initiée par la Communauté d'agglomération du...


Cette enquête sous forme de questionnaire à choix multiple permet de mieux cerner les habitudes des riverains en matière de transports, elle est ouverte jusqu'au 5 avril. "L'essentiel des attentes en termes de transports ce sont les trajets entre le travail et le domicile ou le domicile et les lieux de détente ou de loisir", note Frédéric Cuvillier, président (PS) de la communauté d'agglomération.

 

Circulation dense, horaires de bus contraignants...


Pour avoir un avis sur la question, nous nous sommes prêtés au jeu. Prenons un exemple : je travaille dans le centre-ville de Boulogne, près du centre commercial de la Liane, et j'habite boulevard du Général-de-Gaulle au Portel. En voiture, mon trajet dure environ 10 minutes et me coûte 1,45 euros de carburant et de stationnement.

Le soir, j'effectue le trajet inverse, mais en bus cette fois. Je paye un ticket unitaire 1 euro pour un trajet de 18 minutes. Moins cher, mais plus long... difficile de choisir. Pourtant les habitants, ont quelques pistes pour améliorer leur mobilité.

"Des bus avec des horaires moins contraignants, des navettes, ou des alternatives qui permettent aux gens d'aller et venir à n'importe quelle heure", propose l'un d'eux. Et un second d'ajouter : "Les routes ne sont pas assez larges, il y a beaucoup de circulation...". "Il faut arrêter de faire payer systématiquement tous les parkings parce que les gens se sauvent", selon une autre riveraine.

 

Quid de la gratuité ?


Recueillir les avis des habitants, c'est l'idée de cette consultation. Plus d'aires de covoiturages, des parkings relais ou des lignes de bus plus longues : certaines pistes sont évoquées. Mais d'autres sont déjà mises sur la touche, à commencer par la gratuité des transports.

"La gratuité n'existe jamais, ce qui n'est pas payé par les usagers est payé par le contribuable. Et il faut éviter que la tarification ou la gratuité soit un moyen de remettre en cause d'autres modes de transport, prévient président de la communauté d'agglomération. Par exemple, la gratuité se fait souvent au détriment de la marche, du vélo et de son développement. La tarification doit être différente selon les situations sociales : il faut qu'on soit dans la justice."

C’est pourtant ce qui est à l’œuvre à Dunkerque depuis septembre dernier. Après trois ans de test le week-end, la gratuité a été étendue à l’ensemble de la semaine. A l’époque, le maire de la ville côtière, Patrice Vergriete, expliquait sur le plateau de Dimanche en politique avoir pris cette disposition pour dynamiser le centre-ville et préserver la qualité de l’air.
 
Dunkerque est alors devenue la plus grande ville d’Europe avec un réseau de transport en libre accès. Suivant cet exemple, d’autres villes se sont lancées dans les transports accessibles sans bourse délier. A Calais, la gratuité totale est prévue pour 2020, même si l'agglomération boulonnaise ne semble pas prendre ce chemin. En attendant la fin de la consultation sur la mobilité, un parking relais est déjà en projet sur la zone d'activité de Capécure.

 
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