240 migrants de Calais ont été "mis à l'abri" dans des centres d'accueil et d'examen de situation, selon les chiffres communiqués par la préfecture du Pas-de-Calais mardi.
Deux cent quarante migrants qui se trouvaient à Calais ont été "mis à l'abri" depuis l'ouverture par l'État, le 8 août, des quatre centres d'accueil et d'examen de situation (CAES) dans les Hauts-de-France, a indiqué mardi la préfecture du Pas-de-Calais.
L'objectif de ces centres d'accueil, "en plus d'accueillir les migrants dans des conditions dignes", est "d'y examiner rapidement leur situation administrative avant de les orienter vers des structures adaptées, comme les centres d'accueil pour demandeurs d'asile", a rappelé la préfecture dans un communiqué.
Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait annoncé, fin juillet, la création de ces CAES, dont deux sont situés dans le département du Pas-de-Calais, afin de faire baisser la pression à Calais.
Une information "claire" et "fiable" sur la "mise à l'abri" est délivrée aux migrants lors des "maraudes" de l'Office Français de l'Immigration et de l'Intégration (OFII) et des services de l'État, ajoute la même source.
Un point d'information mobile depuis la mi-octobre
Ainsi, dix agents (appartenant à l'OFII et à l'association Audasse, mandatée par l'État) sont "déployés à Calais cinq jours sur sept, de 10h à 17h, pour délivrer aux migrants des informations sur le droit au séjour, les aides au retour et les inviter à rejoindre les CAES des Hauts-de-France".Pour compléter ce dispositif, "un point d'information mobile, sous forme d'un véhicule affrété par la préfecture, a été mis en place le 16 octobre 2017", permettant "des entretiens individuels". Il est présent chaque jour sur les sites les plus fréquentés par les migrants.
Selon la préfecture, "le nombre de départs vers les CAES à partir de Calais sera augmenté au début de la semaine prochaine : il sera porté à trois départs par semaine à partir du 6 novembre 2017".
Environ 500 migrants selon la préfecture, et "entre 600 et 700" selon les associations, vivent à Calais et dans ses environs dans des conditions très précaires.