Calais : une centaine de migrants expulsés d'un campement

On compterait en ce moment, selon les sources, entre 400 et 1000 migrants à Calais.

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Une centaine de migrants de Calais ont été expulsés mardi matin de leur campement vers des centres d'accueil de la région, a annoncé la préfecture, alors que les associations relèvent depuis environ un mois une augmentation du nombre des arrivées.

 

"Plus de 170 tentes"


Indiquant dans un communiqué s'appuyer sur deux ordonnances d'expulsion du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, la préfecture a fait évacuer deux terrains, proches de l'ancienne "Jungle" de Calais, sur lesquels "plus de 170 tentes" avaient été "identifiées".
 
Cette situation engendrait, de même source, de "sérieux problèmes de sécurité, de salubrité et de tranquillité en particulier pour les riverains".

"À 10H30, 83 personnes isolées, réparties dans 6 cars, ont été prises en charge et transportées vers les centres de Nédonchel, Liévin et Merlimont (Pas-de-Calais)", a rapporté la préfecture, précisant que l'opération s'était déroulée "dans le calme" et que "12 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en vue d'un placement en retenue administrative".

 

500 à 1000 migrants à Calais


Selon la préfecture, entre 400 et 500 migrants vivent aujourd'hui à Calais, contre un millier d'après les associations. Majoritairement  originaires du Soudan, d'Erythrée, d'Afghanistan et d'Iran, ils espèrent rejoindre l'Angleterre.

Malgré les opérations récentes de "mise à l'abri" de la préfecture liées à la nécessité du confinement, les associations font état d'une nette hausse des arrivées de migrants à Calais, qu'elles attribuent notamment aux "nombreuses traversées de la Manche réussies", d'après François Guennoc, responsable de l'Auberge des migrants.
 
"Cette nouvelle intervention s'inscrit-elle dans une démarche sanitaire ou vise-t-elle simplement à montrer que la préfecture agit ?", en particulier "pour rassurer" les riverains, s'interroge M. Guennoc. Lundi, une trentaine d'entre eux s'étaient rassemblées devant la sous-préfecture et la mairie pour protester contre la pression migratoire.
 
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