Calais : un habitant doit interrompre sa chimiothérapie, faute de médicaments

Un patient atteint d'un cancer de la vessie a dû interrompre sa chimiothérapie, faute de médicaments. Les causes de cette pénurie n'ont toujours pas été expliquées.

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En février, le diagnostic tombe pour Jean-Marie Sernet, un habitant de Coquelles, près de Calais : cancer de la vessie. Il apprend qu'il a une tumeur et doit subir 8 séances de chimiothérapie, avec des instillations d'amétycine, un médicament pour prévenir le risque de rechute.

Mais le traitement est arrêté prématurement, après la cinquième séance, à la mi-mai. "Tout se passait très bien jusqu'au moment où les infirmières m'ont dit : 'Stop, on a plus de produits, on vous rappelle dès qu'on en a à nouveau'. J'ai attendu, attendu, attendu... Toujours pas de produits", explique le premier concerné.
 


Les semaines passent, l'attente s'éternise. Pour Jean-Marie et son épouse, la situation devient de plus en plus angoissante. "Moi j'essaie de ne pas montrer que je ne suis pas bien, je vais pleurer dans mon coin, pour pas qu'il ne panique", raconte sa femme Nicole.
 

La clinique et le laboratoire se renvoient la balle


La pénurie est impossible à comprendre pour le couple. D'autant que la clinique et le laboratoire se renvoient les responsabilités. Si le produit a officiellement été déclaré en rupture de stock le 9 mai, de son côté, la clinique assure qu'elle avait fait une commande en amont, 3 semaines avant cette date précisément.

"La commande a été effectuée le 15 avril 2019 afin de renouveler nos stocks. Le laboratoire ne nous a donné aucune information", a expliqué la direction de la clinique.

Aujourd'hui le produit est à nouveau disponible, mais à cause de la longueur de l'interruption du traitement, Jean-Marie Sernet ne peut pas reprendre sa chimiothérapie. Il s'inquiète d'une éventuelle rechute. Les causes de cette pénurie n'ont toujours pas été expliquées.
 
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