Comment faire pour concilier la passion de la moto avec la préservation de l'environnement ? Au club de Bondues, le Daytona Motors, on a trouvé une solution : planter des arbres pour compenser son empreinte carbone.
Depuis un an, les motards de l’association du club de Bondues se sont engagés dans une démarche surprenante : une initiative écologique ! Pour compenser les conséquences de la pollution des motos sur l'environnement, ils financent le reboisement d'une partie de la forêt de Guines.
Une prise de conscience "avec nos jeunes pilotes"
L’association créée, par Olivier Gatineau, compte une vingtaine de motards dont plusieurs jeunes à l'origine de la réflexion du club : "C'est vrai que la jeunesse est plus sensible, aujourd'hui, aux enjeux écologiques de la planéte. Je suis motard depuis mes 12 ans, chaque jour, je regarde, moi aussi, aux actualités, les feux de forêts et les ravages de la pollution. C'est pourquoi nous avons décidé de calculer notre impact carbone lors de nos entrainements à Loon-Plage, lors de nos déplacements pour les compétitions de motos en France", explique le Président de la Team Daytona Motors.
"Compenser le coût carbone de nos motos"
Aujourd’hui, les membres de l'association se sentent éco-responsables en associant leur passion des sports mécaniques avec la préservation de la planète. Le concept est simple : ils calculent leur empreinte carbone sur le site Reforest’Action, une des entreprises parmi d'autres, qui milite pour reboiser des parcelles de forêts sinistrées.
Ils versent à l'association 3 euros pour un arbre et c'est l'association qui se charge de les planter dans une zone précise. "Nous allons financer près de 200 arbres. Ils seront plantés en février, à Landrethun-lès-Ardres, dans le Pas-de-Calais. Une solution pour compenser les dégâts causés par nos motos. Oui, ça pollue la moto, ça abîme les dunes comme beaucoup d'autres activités..."
Chaque année, le club de motos de Bondues participe à l’Enduropale au Touquet mais pour Olivier Gatineau, les courses ne sont pas la principale source de pollution. Il estime que ce sont les trajets, pour se rendre vers leur terrain d’entraînement à Loon-Plage ou sur les lieux de compétitionk qui sont les plus gourmands... "Nous faisons 70 000 km par an. On roule en camion ou en voiture pour transporter les motos et c'est pourquoi depuis l’année dernière, on préfère mutualiser les voyages et utiliser le covoiturage pour nos équipes" précise le cinquagénaire.
Une initiative exceptionnelle dans le monde du motocross qui risque de donner des idées ...