Quelque 8 000 doses de vaccin Moderna supplémentaires ont été allouées pour le Pas-de-Calais afin d'enrayer une accélération de l'épidémie de Covid-19, après l'envolée des contaminations dans le Dunkerquois (Nord), a annoncé ce vendredi 19 février l'Agence régionale de santé (ARS).
"2 000 doses sont déployées dans un premier temps pour des vaccinations dès les prochains jours et 6 000 doses seront livrées début mars", a détaillé l'ARS dans un communiqué ce vendredi 19 février. Cette annonce de 8 000 vaccins supplémentaires intervient alors que l'épidémie flambe dans le Dunkerquois. Elles seront "réparties dans les centres de vaccination du territoire afin d'accélérer la vaccination des 75 ans et plus", a précisé l'agence.
#COVID19 | Point de situation épidémiologique du 19 février
— ARS Hauts-de-France (@ARS_HDF) February 19, 2021
? Toutes les données : https://t.co/aGFBVZbVFm pic.twitter.com/ZZAulKXyEe
Par ailleurs, une campagne de dépistage "exceptionnelle" sera organisée ces lundi et mardi à Saint-Omer pour "faciliter l'accès au test au plus près des lieux de vie ou de travail des habitants". Ces tests, gratuits, sans rendez-vous et sans ordonnance, même sans symptôme, seront menés par des médiateurs.
Une accélération importante dans le Pas-de-Calais et une situation toujours tendue dans le Dunkerquois
Le Pas-de-Calais connaît ces derniers jours une "accélération importante" de la circulation du virus, avec un taux d'incidence à 268,4 cas pour 100.000 habitants, contre 180,5 le 31 janvier. Cette circulation du virus est particulièrement marquée dans l'Artois et l'Audomarois avec des taux d'incidence qui dépassent les 500 dans certains secteurs. À Dunkerque, une campagne exceptionnelle de dépistage menée ces jeudi et vendredi sera par ailleurs renouvelée lundi et mardi, a indiqué l'ARS.
Plus de 1 750 tests antigéniques et PCR, dont au moins 51 se sont révélés positifs, ont été menés depuis jeudi dans le Dunkerquois, a précisé l'ARS à l'AFP vendredi soir. Sur huit tests positifs recensés jeudi à Dunkerque, sept étaient de variant britannique.
L'ARS avait donné l'alerte le 10 février face à une accélération "préoccupante" de la circulation de ce variant dans les environs de Dunkerque. Il est présent dans "plus de 70 % des tests RT-PCR positifs dans certains laboratoires" avait-elle précisé lundi.