L'élue du bassin minier est arrivée largement en tête lors de la première phase de vote organisée par EELV pour désigner la nouvelle secrétaire nationale du parti.
Au terme de la première phase de vote pour désigner la personne qui dirigera le parti Europe Ecologie les Verts pour les 5 prochaines années, la Nordiste Marine Tondelier est arrivée largement en tête avec sa motion intitulée La Suite.
Récoltant plus de 46% des voix face à cinq autres candidates, la conseillère municipale d’opposition à Hénin-Beaumont et conseillère régionale des Hauts-de-France a évoqué un « résultat net ».
"Jamais un congrès écologiste n’avait donné une orientation aussi claire au vu de l’écart qui sépare La Suite des autres listes".
Extrait du communiqué de Marine Tondelier
En effet, Sophie Buissière est arrivée en seconde position avec 18% des voix. Bien loin derrière, la conseillère municipale à Lille Mélissa Camara, soutenue par Sandrine Rousseau, obtient 13% des voix. Claire Desmares, la Villeneuvoise Hélène Hardy et Géraldine Boyer sont quant à elles sous la barre des 10%.
Les militants sont appelés à voter pour un second tour, prévu dans quinze jours.
Son objectif principal : massifier le parti
"La question n'est pas de savoir si Marine Tondelier sera la secrétaire nationale. Elle le sera. Mais la question est de savoir si elle sera en capacité de faire l'élargissement pour obtenir une majorité" et pouvoir gouverner, analyse un fin connaisseur du mouvement, cité par nos confrères de l’AFP.
Après les 4,6% du candidat écologiste à la présidentielle, Yannick Jadot, qui n'a pas réussi à s'imposer au moment où l'enjeu écologique est devenu une priorité, la nouvelle cheffe devra d'abord redonner espoir à ses troupes.
Elle devra aussi réconcilier le parti, marqué par les luttes internes et déstabilisé par "l'affaire" Julien Bayou, fragilisé par des accusations de violences psychologiques contre une ex-compagne, ce qu'il conteste.
Pour ce faire, Marine Tondelier s’est fixé un objectif principal : rassembler un million de sympathisants écologistes d'ici la fin du mandat.
Avec AFP.